Archives des Lettres d'automne 2015 - Page 3 sur 7 - Confluences

Mangez-moi

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Ouvrir un restaurant ? Quelle idée…
C’est pourtant celle qui vient à l’esprit de Myriam, et qu’elle s’empresse de mettre à exécution. Les ennuis commencent car ce restaurant est aussi sa maison.
Qui est Myriam ? Une collectionneuse de contradictions. Un oxymore ambulant. Bannie de chez elle pour une faute inavouable, c’est une âme errante qui n’aspire qu’à la stabilité ; une téméraire qui déteste qu’on la surprenne.
Ce livre dont le titre évoque l’Alice de Lewis Carroll est un roman d’aventures spirituelles, en même temps qu’une chronique d’un genre très particulier. Car on se bouscule dans le restaurant de Myriam. Fleuriste amoureux, jeunes filles philosophes, enfants du quartier, et jusqu’à ce cultivateur dont la science des plantes semble infi nie, tous participent de la même comédie humaine, lumineuse, mystérieuse : le monde d’Agnès Desarthe. Un monde où le rêve et le réel s’entrelacent, où les disparus reviennent, où le désir voyage.
Cette lecture de Nathalie Vidal et Jacques Merle sera ponctuée par la « batterie de cuisine » de Sébastien Gisbert et une petite dégustation inspirée des recettes du roman vous sera proposée à l’issue du spectacle par Les Recettes d’Adeline.

Petite restauration au bistrot du festival de 19h à 20h.

Restitution des ateliers du festival

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Tout au long du festival, des ateliers d’écriture ou de lecture à voix haute ont été proposés à Montauban et en Tarn-et- Garonne dans les médiathèques, librairies, établissements scolaires ou encore au Centre social de la Comète.
Tous les participants qui le souhaitent sont invités à partager les créations issues de ces ateliers ; place à la musique des mots des festivaliers !

 Scène ouverte ponctuée d’impromptus musicaux par les élèves du Conservatoire de Musique de Montauban

Une partie de chasse

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Un roman de fureur et de mystère !
Au cours d’une partie de chasse qui tourne très mal, Tristan se remémore sa jeunesse et la suite des événements de cette journée comme de son existence. Lui qui a toujours plié sous la volonté des femmes, interroge enfin la place de son propre désir. Tristan s’abrite de la tempête qui se déchaîne au-dehors comme on se terre au fond d’un terrier, dialoguant en cachette avec un lapin rescapé de la partie de chasse. Ce déluge, qui emporte tout sur son passage, obéit-il au rêve de Tristan de faire table rase ?
Roman violent et énigmatique, Une partie de chasse nous parle d’un monde que les dieux auraient abandonné, laissant la place aux pulsions les plus secrètes qui dorment dans le coeur des hommes.

Dédicaces de l’auteur à l’issue du spectacle
Petite restauration au bistrot du festival de 19h30 à 21h

La chanson du bien et du mal

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Soirée programmée avec le soutien du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées

Ce spectacle littéraire et musical sur le thème du Bien, du Mal et de la Justice a été créé en 2014 au Southban Centre Purcell à Londres.
Philippe Sands propose un nouveau regard sur les liens qui unissent trois hommes au coeur du procès de Nuremberg en 1945-1946, à travers leur passion commune pour la musique. Il s’agit de l’universitaire de Cambridge Hersch Lauterpacht, du procureur polonais Raphael Lemkin (tous deux concepteurs de la notion de crime contre l’Humanité) et enfin de l’avocat d’Hitler, Hans Frank.
Cette exploration personnelle des origines de la justice moderne au travers du destin de trois individus est rythmée par des images d’archives, des récits portés par les voix de Philippe Sands et de Valérie Bezançon, et enfin par les extraits musicaux de Bach, Beethoven, Rachmaninov, Paul Misraki et Leonard Cohen interprétés par le célèbre baryton-basse Laurent Naouri et le grand pianiste Guillaume de Chassy.

Petite restauration au bistrot du festival de 19h à 20h

2084

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Après s’être imposé avec Le Serment des barbares, Rue Darwin, Le Village de l’allemand comme l’une des grandes voix de la littérature contemporaine, Boualem Sansal nous plonge avec 2084 dans un récit débridé, cocasse et inquiétant, dans la lignée du 1984 de George Orwell, brocardant les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.
Dans un Abistan imaginaire, immense empire qui tire son nom du prophète Abi, « délégué » de Yölah sur terre, le système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie ; un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions.
Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le secours de la religion…

Dédicaces de l’auteur à l’issue de la rencontre.

 

Cette manifestation affiche complet mais nous avons ouvert une liste d’attente. N’hésitez pas à nous contacter.

Noir quart d’heure

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Les mineurs de fond avaient une tradition : le soir, durant un quart d’heure, ils racontaient dans le noir une histoire aux enfants. Un quart d’heure rituel renouvelé aujourd’hui par Carl Norac dans un album publié à L’école des loisirs, et que le conteur Marco Bénard vous propose de découvrir.
Un moment insolite pour partager un récit dans l’obscurité…

Un écrivain, une heure : Mona Thomas

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Lors de cette rencontre, Mona Thomas abordera deux de ses récits.
D’une part Tanger 54, qui tient à la fois de l’essai et du document et dans lequel l’auteur, par ailleurs critique d’art, tente de retrouver l’origine d’un dessin que le comédien Gérard Desarthe a acheté dans une foire en Normandie pour 20 euros et qui pourrait bien se révéler beaucoup plus précieux. Enquête passionnante sur ce qu’est une oeuvre d’art, au cours de laquelle on croisera W.S. Burroughs, Paul Bowles, Francis Bacon…
L’homme est ingouvernable mais le fonctionnaire est endurant, dit de lui le sous-préfet de Châteaulin. Mais de qui s’agit-il, dans ce dernier récit de Mona Thomas ?
Premier instituteur laïc de Saint-Hernin en 1864, Guillaume Rivoalen est un desperado de l’école publique, bagarrant contre l’ignorance et l’indifférence. Ce livre approche un homme qui s’était donné pour mission d’aider les autres.

Dédicaces de l’auteur à l’issue de la rencontre

L’île du droit à la caresse

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Spectacle programmé avec le soutien de la Communauté des Communes du Sud-Quercy de Lafrançaise

Les jours s’écoulent paisiblement sur L’île du droit à la caresse. Sur ce caillou paradisiaque, bienveillance et légèreté rythment le quotidien. Le temps passant et le métissage se faisant, les insulaires inventent leur propre langage.
Une langue poétique où le son des mots devient signifiant. Mais les « ortograves » bien-pensants, ne l’entendent pas de cette oreille. En défenseurs de la langue pure et des bonnes moeurs, ils comptent bien remettre de l’ordre dans cette île.
Chineurs de sons inconditionnels, Fabrice Aillet et Alexis Kowalczewski proposent ici une adaptation originale du texte de Daniel Mermet. Mêlant électronique (samplers), objets sonores incongrus (volants de machine à laver, tôles métalliques) et des instruments moins facétieux tels que la clarinette basse, le lap steel et la guitare, le duo présente un savoureux mélange de matières sonores oniriques, de chansons et d’improvisations.

Des rencontres-ateliers entre les artistes et des élèves de Lafrançaise ont eu lieu en amont du spectacle. Les enfants, sensibilisés au processus de création musicale, participeront donc à cette représentation tout public !

Noir quart d’heure

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Les mineurs de fond avaient une tradition : le soir, durant un quart d’heure, ils racontaient dans le noir une histoire aux enfants. Un quart d’heure rituel renouvelé aujourd’hui par Carl Norac dans un album publié à L’école des loisirs, et que le conteur Marco Bénard vous propose de découvrir.
Un moment insolite pour partager un récit dans l’obscurité…

La traduction

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Avant les livres pour enfants, les romans, les chansons, les pièces de théâtre, la traduction (anglais/français) a été le premier métier d’Agnès Desarthe qui, il faut s’en souvenir, considérait à l’origine le français comme une langue étrangère puisque chez elle on parlait l’arabe, le russe et le yiddish ! Ses études l’ont amenée jusqu’à une agrégation d’anglais puis à ses débuts de traductrice, activité littéraire qu’elle poursuit toujours (traductions de Virginia Woolf, Cynthia Ozick, Loïs Lowry, Anne Fine, etc.)
Eliana Vicari traduit l’oeuvre d’Agnès Desarthe en italien et c’est donc en complices que toutes deux s’entretiendront de cette discipline littéraire.

Dédicaces des auteurs à l’issue de la rencontre