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Jeanne Benameur est ses deux derniers livres La patience des traces (Actes Sud, 2022) et Dans les pas d'Isis (Bruno Doucey, 2022)
Mercredi 22 juin 2022 à 18h30
Lieu : La petite comédie
Présentation des artistes :
Gratuit sur réservation
Public : Tout public

Événement complet

Rencontre littéraire

Jeanne Benameur : La patience des traces, Le pas d’Isis

Nous avons le plaisir de retrouver Jeanne Benameur, qui fut l’invitée d’honneur du festival Lettres d’automne en 2012, à l’occasion de la parution de ses deux derniers livres : La patience des traces (Actes Sud, 2022) et Dans les pas d’Isis (Bruno Doucey, 2022)

Une rencontre proposée en partenariat avec la librairie La femme renard et animée par Caroline Berthelot, libraire.

— La patience des traces
Psychanalyste, Simon a fait profession d’écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d’une brèche dans le quotidien – un bol cassé – vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d’un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et – d’un rivage à l’autre – par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l’ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons…
Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d’apprentissage bâti sur le feu et la violence (l’amitié, la jeunesse, l’océan), c’est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d’une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.
Vidéos et extraits sur le site d’Actes Sud

— Dans les pas d’Isis
Elle est seule et avance. Elle ne laisse aucune empreinte sur le sable, mais sa pensée « recoud les fragments du monde ». Elle chemine d’un mot à l’autre et trace des signes dans la poussière des lendemains. Pour tous, cette figure mythique porte le nom d’Isis, déesse funéraire de l’Égypte antique qui rassemble les morceaux épars d’un amour défunt. Mais pour Jeanne Benameur, qui signe là son livre le plus personnel, elle est une sœur qui marche sur la terre, en bordure d’océan, sur un étroit chemin ou sur « le sable humide encore de la dernière marée ». Avec Isis, la poésie répond à l’appel de la vie, là où le bleu du ciel se mêle à celui de la mer. Isis ou le temps à l’œuvre dans nos vies. Comme ces mots dont nous sommes « le logis éphémère ». Comme un rêve éveillé, une pensée qui apaise. Isis, l’unité retrouvée.

quand les mots viennent enfin
dans la simplicité de l’évidence
alors
je sais
comme Isis
que le corps du monde est là

il apparaît
et je sens
la terre sous mes pieds
je peux penser enfin ce monde où je vis
et y prendre
ma place

Crédit photo Guy Roumagnac Lettres d’automne 2012

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