Archives des Lettres d'automne 2019 - Confluences

Lettres d’Automne 2019 en images

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Lettres d’Automne 2019 en images

Feuilletez l’album photo des Lettres d’Automne 2019 !
Yann Le Ligeour et Patricia Huchot-Boissier ont suivi la 29e édition de Lettres d’Automne.

Découvrez les moments, temps forts, rencontres, lectures en scène, spectacles, capturés durant ces deux semaines de festival ! 

Le festival vu par Patricia Huchot-Boissier

Le festival vu par Yann Le Ligeour

Photos de Famille, un roman de l’album

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Texte : Anne-Marie Garat (Actes Sud, 2011)
Lecture : Françoise Sliwka et Catherine Salviat (Comédie française)
Adaptation : Françoise Sliwka

« Dans chaque maison, il y a au moins un livre, un roman : l’album des photographies de famille. Ces photographies d’anonymes, ces images sans qualité, je les collecte depuis longtemps, je les aime, elles m’émeuvent. Elles ont fini par constituer mon album imaginaire, aux visages inconnus et familiers. Elles m’ont instruite sur ce que je cherche en écrivant, un certain rapport au monde et à sa représentation. » Anne-Marie Garat

Tandis que des photographies de l’album imaginaire d’Anne-Marie Garat seront projetées, Françoise Sliwka et Catherine Salviat mettent en voix des extraits de cet essai qui se lit comme un roman. Un texte qui nous conte l’histoire de nos chambres noires, où s’écrit le roman familial.

Manifestation programmée avec le soutien du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées

 

Le feuilleton d’Ulysse

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Texte : Murielle Szac (éditions Bayard)
Lecture : Julie Duchaussoy
Violon : Pascal Delalée
Projection des illustrations de Sébastien Thibault

Le feuilleton d’Ulysse, troisième volet de la série de Murielle Szac La mythologie grecque en cent épisodes, nous invite à suivre le formidable destin d’Ulysse. Ulysse le voyageur malgré lui, qui sait en
quittant sa chère île d’Ithaque, sa douce Pénélope et son petit Télémaque qu’il ne les reverra pas avant vingt ans, pas avant d’avoir exploré des terres et des mers inconnues. Ulysse aux mille ruses, qui devra trouver un moyen pour que cesse l’interminable guerre de Troie, qui devra combattre le cyclope Polyphème, résister à la plante de l’oubli, au chant des sirènes et aux charmes de la magicienne Circé. Ulysse le naufragé, qui tombera plusieurs fois de Charybde en Scylla. Ulysse l’exilé, qui, durant toute sa vie, n’aura qu’un désir : rentrer chez lui et mener une existence paisible avec les siens.

Les élèves de CM2 de l’école Jean-Bastipte Ver de Lafrançaise, qui se sont initiés à la lecture à voix haute avec Julie Duchaussoy, participeront également à la représentation !

Crédits Photos : Matthieu Dortomb / DR

Images et Cie

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FILM
Projection : S’y mettre à l’infini
Film d’Arnold Pasquier (2004, 20 min)
Prix du Pavillon, Festival Côté Court de Pantin, 2005

SUIVI D’UNE RENCONTRE
Avec Anne-Marie Garat et Arnold Pasquier
Modération : Robert Pujade
Auteur de nombreux films (fictions, documentaires, cinéma expérimental), mais également metteur en scène, producteur d’émissions radiophoniques, acteur et danseur, Arnold Pasquier rencontre Anne-Marie Garat lors de ses études au lycée de Montgeron (91) où elle enseigne alors le français et le cinéma.
Une amitié naitra de ces années de formation et sera l’occasion de plusieurs collaborations parmi lesquelles le film S’y mettre à l’infini. Projeté en préambule à cette rencontre au cours de laquelle Arnold Pasquier et Anne-Marie Garat reviendront sur leur compagnonnage artistique et échangeront sur leur rapport à l’image, ce film est composé de deux parties. Dans la première, une image noire nous permet d’entendre l’histoire de l’appareil photographique d’Anne-Marie Garat. La deuxième partie s’ouvre sur un ballet de bateaux qui traversent le Gange à Vanarasi, en Inde. Entre les
deux séquences, entre le balancement des mots du récit et des embarcations sur le fleuve, la tension du souvenir et le travail de la mémoire.

Awa, l’écho du désert

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Avec Céline Verdier (conte et écriture), Nicolas Lacombe (scénographie et illustrations), Auguste Harlé (musique)

C’est l’histoire d’Awa, une petite fille qui naît muette dans une famille de poètes nomades. Exclue par sa communauté, elle est élevée par un vieillard bienveillant qui lui offre un tambour. Grâce à cet instrument, Awa crée son propre langage. Sur scène, la parole, la musique et l’image en vidéoprojection se mêlent pour donner corps à l’imaginaire et aux émotions…

Manifestation programmée en coproduction avec la Médiathèque Mémo : 05 63 91 88 00

 

Dimanche des bouquinistes

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Une quinzaine de libraires du grand Sud-Ouest – réunis par Roselyne Layan de la librairie montalbanaise La Soupe aux Livres – proposeront bouquins d’occasion et livres anciens aux amateurs éclairés, futurs amateurs ou flâneurs. Des métiers associés au livre (relieur, enlumineur, dominotière) seront présentés et l’on pourra retrouver les éditions Réciproques ainsi que les livres des invités
du festival sur le stand des librairies montalbanaises.
En écho à l’exposition Photographies de famille, la Mémo-Patrimoine présentera quelques-unes de ses photographies. Produits des décennies durant par des studios ou des photographes amateurs,
portraits et photos souvenirs recèlent bien des secrets !

Une lecture par Nathalie Vidal est programmée à 11h
La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg (seuil, 2019)

La plus précieuse des marchandises

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Texte : Jean-Claude Grumberg (Seuil, 2019)
Lecture et adaptation : Nathalie Vidal

Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons… Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid.  Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la
guerre mondiale. La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.

Crédit Photo : YLL

Nous nous connaissons déjà

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Une création de la Compagnie Querida
Texte : Anne-Marie Garat (Actes Sud, 2003)
Adaptation, lecture : Sylvie Maury
Création sonore : Mathieu Hornain

Le hasard d’une promenade nocturne en forêt met en présence la narratrice, en quête de mystérieuses photos anciennes, et Laura, une jeune femme inconnue et familière à la fois. De pertes en rencontres, des plages de l’Atlantique à la Toscane et Amsterdam, et jusque dans une gare abandonnée des Hautes-Pyrénées, elles affrontent leur secret commun, les trompe-l’œil de l’image et les feintes de mémoire, les horreurs du siècle et leur propre histoire de femmes.
En créant en direct des ambiances radiophoniques, des climats sonores singuliers, et en étant au cœur d’un dispositif sonore spatialisé, Sylvie Maury et Mathieu Hornain nous proposent une immersion dans un fragment de ce roman, un partage de leur expérience sensible de ce texte singulier d’Anne-Marie Garat.

Crédit Photo : Manon-Ona

Une auteure, une éditrice

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Avec Anne-Marie Garat
et Marie-Catherine Vacher

Les premiers livres d’Anne-Marie Garat ont été publiés aux éditions Flammarion par René Hesse puis au Seuil par Denis Roche. Elle rejoint les éditions Actes Sud au moment de la publication de L’amour de loin puis de son roman Les mal famées, dans les années 2000.
Aujourd’hui c’est Marie-Catherine Vacher (éditrice, entre autres de Lyonel Trouillot, Claro, Alberto Manguel, Naomi Klein, Don DeLillo, Paul Auster, Russell Banks….) qui joue pour Anne-Marie Garat ce rôle de passeur entre ses textes et ses lecteurs. Cette conversation sera l’occasion de revenir sur ce lien si particulier entre une auteure et son éditrice, sur ce parcours d’écriture et de lecture jalonné par la publication d’une quinzaine de livres.

Crédits Photos : Philippe Matsas / DR

Chambre noire

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Avec Georges Rousse et Anne-Marie Garat
Modération : Robert Pujade

« Internationalement célébrée, l’œuvre de Georges Rousse ne cesse de repousser les explorations et les frontières. Ce créateur, tout à la fois peintre, sculpteur, architecte, dessinateur, plasticien, est aussi un des photographes majeurs de notre temps. […] Face à une installation ou à une photographie de Georges Rousse, on éprouve la profondeur métaphysique de la question : Que vois-je ? » Alain Sayag

Les œuvres de Georges Rousse et d’Anne-Marie Garat sont traversées par des questionnements qui se font écho : le rapport au réel et à l’illusion, la mémoire des lieux et des hommes, l’expérience sensible, l’énigme des images et la traversée du temps. L’installation que Georges Rousse a imaginée et créée à Montauban à l’invitation d’Anne-Marie Garat en témoigne. Cette rencontre sera non seulement l’occasion d’interroger l’artiste sur son processus créatif mais aussi de revenir sur son compagnonnage artistique avec l’invitée d’honneur de ces Lettres d’Automne.

Crédit Photo: Philippe Matsas/DR