Archives des Lettres d'automne - Page 18 sur 61 - Confluences

Chemins de traverse

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Textes et lecture : Alice Zeniter, Pierre Ducrozet – Violoncelle : Maëva Le Berre. 

Pour ouvrir ces quinze jours de festival, Alice Zeniter et Pierre Ducrozet ont imaginé un voyage dans quelques-uns de leurs livres. Une première traversée de leurs territoires.

Accompagnés par le son du violoncelle de Maëva Le Berre, profond et solaire, ils nous donneront à entendre des extraits de Toute une moitié du monde, Comme un empire dans un empire, Juste avant l’oubli, Quand viendra la vague, Variations de Paul, Le grand vertige, Partir léger, L’invention des corps, Eroica.

Soirée cinéma

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18H – Wanda // CINÉ CLASSIC

Film de Barbara Loden, Usa, 1970 (1h45) – Version restaurée Avec Barbara Loden, Michael Higgins, Dorothy Shupenes

Mariée à un mineur et mère de deux enfants, Wanda vit coincée entre la grisaille de sa vie familiale et la tristesse des terrils pennsylvaniens. Tournant une page de sa vie, elle décide de partir et se lie à un petit gangster, Mr Dennis. Pour la première fois de sa vie, elle croise l’ambition.
« Pépite déterrée de l’oubli et unique film de Barbara Loden, un chef d’œuvre laconique et intemporel ». Les Inrockuptibles

Cette séance « ciné classic » sera présentée par l’équipe d’Eidos.

Petite restauration proposée par La coulée douce.

21H – Les Harkis

Film de Philippe Faucon, France-Belgique, 2022 (1h22)
Avec Théo Cholbi, Mohamed El Amine Mouffok, Pierre Lottin…

Fin des années 50, début des années 60, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. À leur tête, le lieutenant Pascal. L’issue du conflit laisse prévoir l’indépendance prochaine de l’Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.

Manifestation programmée par Eidos en partenariat avec le festival.
Tarifs et réservations auprès de La Muse : 05 63 63 44 74.

Café Philo #1 : Le Réel

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Libres échanges animés par Robert d’Artois

Comme à l’accoutumée, Robert d’Artois vous invite à aborder le festival sous l’angle de la philosophie. Deux rendez-vous pour échanger en toute liberté autour des notions de réel (9 novembre) et de fiction (27 novembre).

« Le rapport de notre esprit au réel hante en permanence la démarche philosophique, elle est traditionnellement rappelée par la phrase de Platon dans le Théétète : « Iris est fille de Thaumas », liée au jeu de mot sur « thaumazein » : s’étonner en grec, d’où la formule: « la philosophie est née de l’étonnement ».
Cet étonnement induit la question : pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ?
Cette découverte du monde qui nous fait face et nous englobe, pousse à nous interroger sur les différentes approches rationnelles que notre intelligence est capable d’en faire, des récits qu’elle en construit et ce jusqu’à pouvoir douter de sa réalité ce qui, par extension questionne ce qu’habituellement nous appelons le vrai…
Et si ce que nous qualifions de vrai n’était en fait qu’une hypothèse rassurante, qu’un fruit de notre imaginaire destiné à calmer les angoisses existentielles liées à notre finitude ? Car si donc le réel est réellement tel que nous le percevons, il devient déterminant, alors qu’en est-il de notre liberté ?
La réponse se trouve-t-elle dans notre capacité à imaginer, créer un univers autre, celui de tous les possibles avec sa dimension démiurgique celui de la création, que se soit poésie, roman, musique, peinture, arts plastiques… expressions de notre liberté. Cette liberté, comment celle-ci se construit-elle, en se confrontant au réel ? en le transfigurant par la fiction, les fictions?
José Luis Borges nous disait « l’esprit rêvait, le monde était son rêve ».
Penser le monde ou le rêver ? Là est la question… de ces deux cafés-philo, « le réel » pour le premier et « fictions » pour le second…. »
Roberts d’Artois

 

Regards croisés

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Échanges animés par les médiathécaires. 

Le temps d’un café, les médiathécaires de Moissac présentent leurs découvertes et échangent avec les lecteurs autour d’une thématique littéraire.
Ce rendez-vous de novembre s’inscrit dans le cadre du festival Lettres d’Automne et invite à visiter les œuvres singulières de Pierre Ducrozet et Alice Zeniter.

Manifestation proposée par la médiathèque de Moissac.

H24 – 24 heures dans la vie d’une femme

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Avec Alice Zeniter et une personne du MIB – Modération : Catherine Pont-Humbert. 

À l’occasion de la venue d’Alice Zeniter à Montauban, le MIB a souhaité vous montrer un extrait de la série H24 à laquelle elle a participé en tant que scénariste d’un épisode.
Inspirée de faits réels, cette mini-série manifeste rend compte des violences faites aux femmes au quotidien. Sur une idée originale de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea, 24 films courts audacieux, d’après les textes de 24 autrices européennes (parmi lesquelles Lydie Salvayre, Lola Lafon, Blandine Rinkel, Agnès Desarthe, Anne Pauly…), interprétés par 24 actrices d’exception.

Une diversité de voix et de talents, dans une collection forte et engagée.
Dans les musées, où l’image de la femme est un sujet majeur, la résonance de ces propos appelle la réflexion et le débat.

Manifestation proposée en partenariat avec Le Musée Ingres Bourdelle.

Pierre Ducrozet, variations d’un écrivain

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Documentaire de Jean René (26 min), suivi d’un échange entre Jean René et Pierre Ducrozet.

Jean René a réalisé un portrait de Pierre Ducrozet, éminemment personnel mais posant des questions universelles : qu’est-ce que c’est être écrivain aujourd’hui ? Une sensibilité artistique se transmet-elle ? Comment se déploie-t-elle ?
« C’est un passage de flambeau, de père à fils, autour de la création, de la littérature, de la musique. J’ai passé l’essentiel de ma vie à écrire et chanter pour les enfants, et Pierre m’a toujours vu partir en tournée, revenir, créer une chanson pour lui ou son frère. Lui découvrait les livres, le cinéma et moi je ne faisais qu’ouvrir quelques portes : Cendrars, Kerouac, Miller.

Devient-on écrivain par hasard ou se glisse-t-on dans une histoire qui avance ?
J’ai alors décidé de faire une sorte d’arrêt sur image dans sa carrière, au moment où paraît son sixième roman. Ausculter tous les chemins qu’il a pris à côté du roman et voir comment ils tissent un maillage cohérent. » Jean René

©DR

Comme un ciel en nous

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Après un premier recueil de nouvelles, Histoires contre nature, paru en 2006 (L’Olivier), Jakuta Alikavazovic a obtenu le prix Goncourt du premier roman, en 2008, pour Corps volatils (L’Olivier, 2007). Elle construit depuis une œuvre brillante et singulière, transversale dans ses formes et unie par le retour de certaines expériences et motifs : l’exil, l’appartenance à un pays qui n’existe plus (la Yougoslavie), la transmission, les langues, la place de l’art dans nos vies, les histoires d’amour…
De son inoubliable roman, L’Avancée de la nuit (L’Olivier, 2017) à Comme un ciel en nous, récit d’une nuit au Louvre qui prend la forme d’une évocation bouleversante de son père (Stock, 2021 / Prix Médicis essai), cette autrice affûte une langue magnifique, empreinte de délicatesse, d’humour et de mélancolie.
Elle traduit par ailleurs de l’anglais des essais (Considérations sur le homard, de David Foster Wallace, L’Olivier, 2018 et 2020) et des romans (Eve à Hollywood, Eve Babitz, Seuil, 2021). Cette rencontre sera l’occasion d’évoquer toutes les facettes de son œuvre.

©MaiaFlore

Jeanne Benameur est ses deux derniers livres La patience des traces (Actes Sud, 2022) et Dans les pas d'Isis (Bruno Doucey, 2022)

Jeanne Benameur : La patience des traces, Le pas d’Isis

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Nous avons le plaisir de retrouver Jeanne Benameur, qui fut l’invitée d’honneur du festival Lettres d’automne en 2012, à l’occasion de la parution de ses deux derniers livres : La patience des traces (Actes Sud, 2022) et Dans les pas d’Isis (Bruno Doucey, 2022)

Une rencontre proposée en partenariat avec la librairie La femme renard et animée par Caroline Berthelot, libraire.

— La patience des traces
Psychanalyste, Simon a fait profession d’écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d’une brèche dans le quotidien – un bol cassé – vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d’un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et – d’un rivage à l’autre – par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l’ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons…
Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d’apprentissage bâti sur le feu et la violence (l’amitié, la jeunesse, l’océan), c’est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d’une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.
Vidéos et extraits sur le site d’Actes Sud

— Dans les pas d’Isis
Elle est seule et avance. Elle ne laisse aucune empreinte sur le sable, mais sa pensée « recoud les fragments du monde ». Elle chemine d’un mot à l’autre et trace des signes dans la poussière des lendemains. Pour tous, cette figure mythique porte le nom d’Isis, déesse funéraire de l’Égypte antique qui rassemble les morceaux épars d’un amour défunt. Mais pour Jeanne Benameur, qui signe là son livre le plus personnel, elle est une sœur qui marche sur la terre, en bordure d’océan, sur un étroit chemin ou sur « le sable humide encore de la dernière marée ». Avec Isis, la poésie répond à l’appel de la vie, là où le bleu du ciel se mêle à celui de la mer. Isis ou le temps à l’œuvre dans nos vies. Comme ces mots dont nous sommes « le logis éphémère ». Comme un rêve éveillé, une pensée qui apaise. Isis, l’unité retrouvée.

quand les mots viennent enfin
dans la simplicité de l’évidence
alors
je sais
comme Isis
que le corps du monde est là

il apparaît
et je sens
la terre sous mes pieds
je peux penser enfin ce monde où je vis
et y prendre
ma place

Crédit photo Guy Roumagnac Lettres d’automne 2012

Image de la mer Méditérannée - Pixabay

Les Romans de la grande bleue

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Dans une série d’émissions réalisées par France Culture au cours de l’été 2021, Mathias Énard évoque dix pays, dix romans, de Tanger à Istanbul, des colonnes d’Hercule au Bosphore… pour partager dix visions d’auteurs et d’autrices du pourtour méditerranéen.
Tranquillement installé dans un fauteuil, embarquez pour une navigation littéraire autour de la Méditerranée !

Salon d’écoute proposé avec le concours de France Culture.