Archives des Lettres d'automne - Page 18 sur 62 - Confluences

Dans le nid des géants

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De et par Édouard Manceau – Collaboration artistique : Nicolas Ducron.

D’où viennent les personnages des livres ? Ça sert à quoi de lire, d’imaginer, de rêver quand on est un enfant ?

Édouard Manceau, auteur de plus d’une centaine d’albums pour la jeunesse, aura- t-il les réponses à ces questions ?
Dans le nid des géants est avant tout une invitation à l’imaginaire en suivant traits à traits la naissance d’une histoire… une histoire qui voyage, qui s’imagine, qui naît et qui grandit !
On y croise une souris, une princesse, un pirate, un livre, des crayons, des feuilles blanches, des feuilles habitées et même un public… !

Le Chant du vertige

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Compagnie Lapsus
Avec Julien Amiot (porteur, cerf-voliste), Jonathan Gagneux (voltigeur), Stéphane Fillion (jongleur), Isabelle Leroy (danseuse), Analía Vincent (voltigeuse), Florent Lestage (jongleur), Valérian Moutier (porteur). 
Création 2021, en partenariat avec le roman Le grand vertige de Pierre Ducrozet. 

Le vertige, c’est quand les certitudes s’échappent.
Le vertige, c’est quand les repères se distordent.
Et le vertige, c’est aujourd’hui.
Quand quelque chose cède sous nos pieds, tous les repères disparaissent brutalement. Le réel, soudain, nous glisse entre les doigts. Tout bascule. Une bascule où les possibles s’ouvrent à nous. Ce lieu du fragile, de l’incertain, du sensible.
Il nous plaît de voir que les effondrements à l’œuvre portent, en creux, un élan de vie.
Respirer. Accueillir. Laisser passer. Résilience salutaire.
L’enjeu n’est plus – seulement – de réduire l’empreinte de l’homme sur terre, mais plutôt d’imaginer une manière singulière d’habiter les territoires pour, finalement, inventer un nouveau rapport poétique et sensible au(x) vivant(s).

Spectacle programmé par le Théâtre Olympe de Gouges en partenariat avec le festival.
Tarifs et réservation auprès du théâtre au 05 63 21 02 40.

©LighuenDesanto

Chemins de traverse

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Textes et lecture : Alice Zeniter, Pierre Ducrozet – Violoncelle : Maëva Le Berre. 

Pour ouvrir ces quinze jours de festival, Alice Zeniter et Pierre Ducrozet ont imaginé un voyage dans quelques-uns de leurs livres. Une première traversée de leurs territoires.

Accompagnés par le son du violoncelle de Maëva Le Berre, profond et solaire, ils nous donneront à entendre des extraits de Toute une moitié du monde, Comme un empire dans un empire, Juste avant l’oubli, Quand viendra la vague, Variations de Paul, Le grand vertige, Partir léger, L’invention des corps, Eroica.

Soirée cinéma

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18H – Wanda // CINÉ CLASSIC

Film de Barbara Loden, Usa, 1970 (1h45) – Version restaurée Avec Barbara Loden, Michael Higgins, Dorothy Shupenes

Mariée à un mineur et mère de deux enfants, Wanda vit coincée entre la grisaille de sa vie familiale et la tristesse des terrils pennsylvaniens. Tournant une page de sa vie, elle décide de partir et se lie à un petit gangster, Mr Dennis. Pour la première fois de sa vie, elle croise l’ambition.
« Pépite déterrée de l’oubli et unique film de Barbara Loden, un chef d’œuvre laconique et intemporel ». Les Inrockuptibles

Cette séance « ciné classic » sera présentée par l’équipe d’Eidos.

Petite restauration proposée par La coulée douce.

21H – Les Harkis

Film de Philippe Faucon, France-Belgique, 2022 (1h22)
Avec Théo Cholbi, Mohamed El Amine Mouffok, Pierre Lottin…

Fin des années 50, début des années 60, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. À leur tête, le lieutenant Pascal. L’issue du conflit laisse prévoir l’indépendance prochaine de l’Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.

Manifestation programmée par Eidos en partenariat avec le festival.
Tarifs et réservations auprès de La Muse : 05 63 63 44 74.

Café Philo #1 : Le Réel

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Libres échanges animés par Robert d’Artois

Comme à l’accoutumée, Robert d’Artois vous invite à aborder le festival sous l’angle de la philosophie. Deux rendez-vous pour échanger en toute liberté autour des notions de réel (9 novembre) et de fiction (27 novembre).

« Le rapport de notre esprit au réel hante en permanence la démarche philosophique, elle est traditionnellement rappelée par la phrase de Platon dans le Théétète : « Iris est fille de Thaumas », liée au jeu de mot sur « thaumazein » : s’étonner en grec, d’où la formule: « la philosophie est née de l’étonnement ».
Cet étonnement induit la question : pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ?
Cette découverte du monde qui nous fait face et nous englobe, pousse à nous interroger sur les différentes approches rationnelles que notre intelligence est capable d’en faire, des récits qu’elle en construit et ce jusqu’à pouvoir douter de sa réalité ce qui, par extension questionne ce qu’habituellement nous appelons le vrai…
Et si ce que nous qualifions de vrai n’était en fait qu’une hypothèse rassurante, qu’un fruit de notre imaginaire destiné à calmer les angoisses existentielles liées à notre finitude ? Car si donc le réel est réellement tel que nous le percevons, il devient déterminant, alors qu’en est-il de notre liberté ?
La réponse se trouve-t-elle dans notre capacité à imaginer, créer un univers autre, celui de tous les possibles avec sa dimension démiurgique celui de la création, que se soit poésie, roman, musique, peinture, arts plastiques… expressions de notre liberté. Cette liberté, comment celle-ci se construit-elle, en se confrontant au réel ? en le transfigurant par la fiction, les fictions?
José Luis Borges nous disait « l’esprit rêvait, le monde était son rêve ».
Penser le monde ou le rêver ? Là est la question… de ces deux cafés-philo, « le réel » pour le premier et « fictions » pour le second…. »
Roberts d’Artois

 

Regards croisés

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Échanges animés par les médiathécaires. 

Le temps d’un café, les médiathécaires de Moissac présentent leurs découvertes et échangent avec les lecteurs autour d’une thématique littéraire.
Ce rendez-vous de novembre s’inscrit dans le cadre du festival Lettres d’Automne et invite à visiter les œuvres singulières de Pierre Ducrozet et Alice Zeniter.

Manifestation proposée par la médiathèque de Moissac.

H24 – 24 heures dans la vie d’une femme

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Avec Alice Zeniter et une personne du MIB – Modération : Catherine Pont-Humbert. 

À l’occasion de la venue d’Alice Zeniter à Montauban, le MIB a souhaité vous montrer un extrait de la série H24 à laquelle elle a participé en tant que scénariste d’un épisode.
Inspirée de faits réels, cette mini-série manifeste rend compte des violences faites aux femmes au quotidien. Sur une idée originale de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea, 24 films courts audacieux, d’après les textes de 24 autrices européennes (parmi lesquelles Lydie Salvayre, Lola Lafon, Blandine Rinkel, Agnès Desarthe, Anne Pauly…), interprétés par 24 actrices d’exception.

Une diversité de voix et de talents, dans une collection forte et engagée.
Dans les musées, où l’image de la femme est un sujet majeur, la résonance de ces propos appelle la réflexion et le débat.

Manifestation proposée en partenariat avec Le Musée Ingres Bourdelle.

Pierre Ducrozet, variations d’un écrivain

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Documentaire de Jean René (26 min), suivi d’un échange entre Jean René et Pierre Ducrozet.

Jean René a réalisé un portrait de Pierre Ducrozet, éminemment personnel mais posant des questions universelles : qu’est-ce que c’est être écrivain aujourd’hui ? Une sensibilité artistique se transmet-elle ? Comment se déploie-t-elle ?
« C’est un passage de flambeau, de père à fils, autour de la création, de la littérature, de la musique. J’ai passé l’essentiel de ma vie à écrire et chanter pour les enfants, et Pierre m’a toujours vu partir en tournée, revenir, créer une chanson pour lui ou son frère. Lui découvrait les livres, le cinéma et moi je ne faisais qu’ouvrir quelques portes : Cendrars, Kerouac, Miller.

Devient-on écrivain par hasard ou se glisse-t-on dans une histoire qui avance ?
J’ai alors décidé de faire une sorte d’arrêt sur image dans sa carrière, au moment où paraît son sixième roman. Ausculter tous les chemins qu’il a pris à côté du roman et voir comment ils tissent un maillage cohérent. » Jean René

©DR

Comme un ciel en nous

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Après un premier recueil de nouvelles, Histoires contre nature, paru en 2006 (L’Olivier), Jakuta Alikavazovic a obtenu le prix Goncourt du premier roman, en 2008, pour Corps volatils (L’Olivier, 2007). Elle construit depuis une œuvre brillante et singulière, transversale dans ses formes et unie par le retour de certaines expériences et motifs : l’exil, l’appartenance à un pays qui n’existe plus (la Yougoslavie), la transmission, les langues, la place de l’art dans nos vies, les histoires d’amour…
De son inoubliable roman, L’Avancée de la nuit (L’Olivier, 2017) à Comme un ciel en nous, récit d’une nuit au Louvre qui prend la forme d’une évocation bouleversante de son père (Stock, 2021 / Prix Médicis essai), cette autrice affûte une langue magnifique, empreinte de délicatesse, d’humour et de mélancolie.
Elle traduit par ailleurs de l’anglais des essais (Considérations sur le homard, de David Foster Wallace, L’Olivier, 2018 et 2020) et des romans (Eve à Hollywood, Eve Babitz, Seuil, 2021). Cette rencontre sera l’occasion d’évoquer toutes les facettes de son œuvre.

©MaiaFlore