Archives des Lettres d'automne - Page 27 sur 61 - Confluences

La Fille de personne Avec : Cécile Ladjali - Modération: Elodie Karaki

La Fille de personne

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Avec : Cécile Ladjali
Modération: Elodie Karaki

La quête des origines et l’origine de la création se confondent dans la vie de Luce Notte, étudiante berlinoise partie sur les traces d’un père fantôme.
À la faveur de « coïncidences supérieures », elle croise ainsi le chemin de Franz Kafka, à Prague, puis bien des années plus tard, de Sadeg Hedayat, à Paris. Des écrivains aux fortes affinités électives, oppressés tous deux par la tentation du suicide et la destruction de leurs textes.
Devenue l’héritière fortuite de deux inédits des maîtres, Luce incarne la puissance de rêve du lecteur pour faire exister les livres. Son vertige, devant la beauté de cette esthétique spectrale, est aussi celui de l’œuvre au noir qui nourrit tout écrivain.

« Cécile Ladjali signe avec La Fille de personne un roman d’une beauté spectrale en même temps qu’une méditation vertigineuse sur l’acte de créer. » Lætitia Favro, Lire

Bureau de poste poético burlesque

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Par la compagnie Oxymore

L’idée de départ est simple : tisser un lien invisible entre des inconnus, dans le cadre d’un échange de courrier !

Grâce à leur bureau de poste tout terrain, Marcel Berticot, accompagné par son employée Mlle Thérèse sillonnent les routes. Dans une ambiance vintage, leur guichet s’installe dans la rue. Machines à écrire, papier, enveloppes, café, cigarettes, radio, la secrétaire s’active tandis que, sur la place, le directeur aborde les passants pour faire la publicité de leurs idées avant-gardistes :

« C’est quand même fou qu’à l’ère de la communication absolue, les inconnus ne se connaissent pas !
Nous avons pour ambition de permettre à deux personnes qui ne se rencontreront nulle part et jamais d’être reliées ici et maintenant !
Notre objectif est simple : la collecte, la dactylographie, l’acheminement et la distribution de lettres entre personnes inconnues… mais consentantes ! »

Manifestation programmée en partenariat avec la Fondation La Poste

Visuel chansons de Mathias Énard dans le banquet annuel de la compagnie des fossoyeurs

Chansons #1 #2 #3

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Textes : Mathias Énard (Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020)
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Dans son dernier livre, Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Énard exhume des trésors de culture populaire. Alors que le roman emboîte les pas d’un étudiant en anthropologie dans un village fictif au bord du Marais poitevin, l’auteur nous offre d’étonnants intermèdes en chansons.
Ce sont ces textes, aussi singuliers que familiers, que les trois comédiens vous invitent à découvrir durant tout le week-end, lors d’une lecture itinérante et en épisodes, à picorer ou à écouter en intégralité.

Visuel chansons de Mathias Énard dans le banquet annuel de la compagnie des fossoyeurs

Chansons #4

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Textes : Mathias Énard (Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020)
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Dans son dernier livre, Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Énard exhume des trésors de culture populaire. Alors que le roman emboîte les pas d’un étudiant en anthropologie dans un village fictif au bord du Marais poitevin, l’auteur nous offre d’étonnants intermèdes en chansons.
Ce sont ces textes, aussi singuliers que familiers, que les trois comédiens vous invitent à découvrir durant tout le week-end, lors d’une lecture itinérante et en épisodes, à picorer ou à écouter en intégralité.

Alma, le vent se lève

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Avec : Timothée de Fombelle
Modération : Brice Torrecillas avec des collégiens de Montech

1786. Le jour où son petit frère disparaît, Alma part sur ses traces, loin de sa famille et de la vallée d’Afrique qui les protégeait du reste du monde. Au même moment, dans le port de Lisbonne, Joseph Mars se glisse clandestinement à bord d’un navire de traite, La Douce Amélie. Il est à la recherche d’un immense trésor.

Alma, le vent se lève, est le premier volet d’une magistrale trilogie sur l’esclavage et le combat de l’abolition. Pour ce roman, Timothée de Fombelle, auteur du célèbre Tobie Lolness traduit dans le monde entier, « rêvait d’aventure pure, de mystère, de souffle, de fantastique, de tout ce qui fait une saga contemporaine, mais au plus près de la réalité la plus documentée. »

Accompagnés en amont par Brice Torrecillas, par leur documentaliste et leur professeur de lettres pour s’initier à la critique littéraire, des collégiens de Montech participeront à cette rencontre.

Les mondes de Patrick Chamoiseau

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Grand entretien en visioconférence avec Patrick Chamoiseau
animé par Catherine Pont-Humbert
Lecture : Ivan Morane
Intermèdes musicaux : Mario Canonge

Penseur, poète, conteur, Patrick Chamoiseau se définit dès ses premiers récits comme un « marqueur de parole », et n’a de cesse d’inventer un langage nouveau, tissant le français et le créole, ses deux langues maternelles.

Engagé dans l’écriture comme dans le quotidien, il construit une œuvre littéraire «ouverte aux grands vents du tout-monde », l’une des plus singulière et forte qu’il nous soit donnée de lire aujourd’hui.

En compagnie de Catherine Pont-Humbert, qui avait conduit avec lui une série d’entretien pour l’émission « À voix nue » sur France Culture, il évoque son parcours littéraire et les thèmes qui traversent son œuvre. Il développe aussi pour nous le concept de Relation qu’il considère comme « le plus haut défi qui soit posé aux arts et donc à la littérature » (lire son éditorial page 35).

Compte tenu du contexte, cet entretien sera mené à distance depuis la Martinique.

Pour poursuivre le voyage dans les mondes de Patrick Chamoiseau, nous aurons également le plaisir d’entendre des extraits de ses textes mis en voix par Ivan Morane, et d’écouter le grand pianiste martiniquais Mario Canonge dont la musique mêle également plusieurs langues.

Visuel chansons de Mathias Énard dans le banquet annuel de la compagnie des fossoyeurs

Chansons #5 #6

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Textes : Mathias Énard (Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020)
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Dans son dernier livre, Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Énard exhume des trésors de culture populaire. Alors que le roman emboîte les pas d’un étudiant en anthropologie dans un village fictif au bord du Marais poitevin, l’auteur nous offre d’étonnants intermèdes en chansons.
Ce sont ces textes, aussi singuliers que familiers, que les trois comédiens vous invitent à découvrir durant tout le week-end, lors d’une lecture itinérante et en épisodes, à picorer ou à écouter en intégralité.

L’apéro concert du Rio : Marynö

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La musique et le chant ont toujours accompagné la vie de Marynö, de la variété française à la musique traditionnelle antillaise, de la salsa au reggae, du funk au kompa (musique haïtienne). Autodidacte et déterminée, elle se revendique comme porte drapeau de la musique caribéenne en terre occitane.

Manifestation proposée en partenariat avec Le Rio Grande

Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Enard, Actes Sud, 2020

Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs

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Avec : Mathias Énard
Modération : Alexis Brocas
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Pour les besoins d’une thèse consacrée à « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village des Deux-Sèvres. Logé à la ferme, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain.
Mais il ignore quelques fantaisies de ce lieu où la Mort mène la danse. Quand elle saisit quelqu’un, c’est pour aussitôt le précipiter dans la Roue du Temps, le recycler en animal aussi bien qu’en humain, lui octroyer un destin immédiat ou dans une
époque antérieure – comme pour mieux ressusciter cette France profonde dont Mathias Énard excelle à labourer le terreau local et régional, à en fouiller les strates historiques, sans jamais perdre de vue le petit cercle de villageois qui entourent l’ethnologue et dessinent (peut-être) l’heureuse néoruralité de nos lendemains.
Mais déjà le Maire s’active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie – gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la
Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs – et les lecteurs – dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue sont l’épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu’il est épris de culture populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité.