Archives des Lettres d'automne - Page 37 sur 62 - Confluences

Soirée cinéma

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 En guise de mise en bouche, un film choisi par Anne-Marie Garat, un autre par l’équipe d’Eidos : propositions autour de thèmes et d’univers qui traversent l’œuvre de notre invitée d’honneur.

18h30 : L’homme qui rétrécit, film de Jack Arnold (1957), avec Grant Williams, Randy Stuart, Paul Langton

Lors d’un voyage en bateau, Scott Carey est plongé dans un brouillard radioactif et subit d’étranges transformations, jusqu’à voir sa taille réduite à quelques centimètres. Soudain, des situations de la vie quotidienne se transforment en cauchemars : un chat joueur ou une araignée deviennent des monstres sanguinaires qui peuvent vous tuer à chaque instant…
Courageusement, Carey part à la découverte de son nouvel univers, jusqu’aux confins de l’infini qui le renvoie, par la pensée, à l’infiniment grand du cosmos.
Chef d’œuvre du cinéma fantastique, L’homme qui rétrécit propose une réflexion sur l’Homme et sa place dans l’Univers.

Petite restauration proposée entre les deux séances par La coulée douce.

  • 21h : La cordillère des songes,  film Patricio Guzmán (2019) Œil d’or du meilleur documentaire, Cannes 2019

« Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. Dans mon pays, la cordillère est partout mais pour les Chiliens, c’est une terre inconnue. Après être allé au nord pour Nostalgie de la lumière et au sud pour Le bouton de nacre, j’ai voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler les mystères, révélateurs puissants de l’histoire passée et récente du Chili. » Patricio Guzmán

 

Tarifs par film : 7€ – 5,50€ – 5€
ou tarif unique de 10€ pour les deux film
s

 

Réservation auprès d’Eidos : 05 63 63 44 74 / infolamusecine@orange.fr
Manifestation programmée en coproduction avec l’association Eidos

 

 

Escale littéraire et musicale

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Avec Stéphanie Cettoto, Marie Depierre, Eve Fenie et Marine Sialino du Conservatoire de Montauban

Cette année, l’incontournable escale de Lettres d’Automne en gare de Montauban change d’horaire !
Pour bien finir la semaine et commencer ensemble le festival, retrouvez-nous à l’heure du goûter pour un rendez-vous gourmand et insolite. Stéphanie Cettoto accompagnée de Marie Depierre, Eve Fenie et Marine Sialino du Conservatoire de Montauban accueilleront voyageurs et festivaliers en musique par des intermèdes à la flûte ponctués de lectures.

Crédit Photo: Confluences

Manifestation programmée avec le soutien de SNCF

D’une lecture à l’autre

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Lectures par les bibliothécaires et les libraires de Montauban & présentation du programme du festival par l’équipe de Confluences

Qui de mieux placés que les libraires et bibliothécaires montalbanais pour vous faire découvrir les livres des auteurs invités cette année au festival Lettres d’Automne ? Entre lectures et coups de coeur, l’équipe de Confluences dévoilera les grandes lignes du programme. Un premier rendez- vous pour réveiller votre curiosité…

  Manifestation organisée en partenariat avec la médiathèque Mémo et les librairies La femme renard et Le bateau livre

Robert d'Artois, invité du festival Lettres d'automne 2022- Montauban

Café Philo #2

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Autour du thème « Histoires » animé par Robert d’Artois

« Des images que l’on contemple, à celles que l’on reproduit, puis celles que l’on crée ; des histoires que l’on relate, à celles que l’on  raconte, puis de  celles que l’on invente à celles qui constituent l’Histoire ; des « Nuées » d’Aristophane à « Nuages » de Django Reinhardt, des nuages qui cachent, aux nuages sur lesquels notre esprit s’évade… Les trois termes choisis par Anne-Marie Garat comme thématique de cette édition des Lettres d’Automne, renvoient, chacun avec ses résonnances, à notre manière d’être au monde,  aux relations  croisées que notre esprit entretient avec le réel… Si elles  peuvent être une des genèses de  la création littéraire… Aristote nous  rappelant que « la philosophie est née de l’étonnement», cette «entreprise» conduit à poser la question du vrai, de sa réalité.  Autrement dit : lorsque mon esprit appréhende et lit le monde, voire tente d’y trouver du rationnel dit-il la réalité du monde ou ne produit-il qu’une approche plus ou moins juste ? Pire un simulacre ? »

Histoires

Si les images peuvent générer des histoires… carrefours de tous les possibles, à nous de voir ce que nous décidons d’en faire… une photo découverte peut provoquer, une énigme à résoudre, une scène, voire une rupture, ou devenir l’étincelle d’un roman …

Les histoires sont le lieu même de la rencontre (inclusion/exclusion) de l’imaginaire et du réel, un des cœurs de la littérature. L’histoire que l’on invente, celle que l’on relate, que l’on recrée, sur laquelle on s’appuie, celle que l’on brode….que l’on enjolive : « l’histoire est plus belle comme cela »… se pose la question du rapport à la réalité des choses, en fait à ce que l’on appelle « le vrai »

Ainsi s’interroge le passé, individuel, personnel, comme le passé d’une communauté, d’une société, d’un pays, d’une civilisation, de l’humanité…

Sans oublier « les histoires » que l’on craint, celles que l’imaginaire invoque disant : « cela va faire des histoires »… pouvant conduire jusqu’aux guerres Picrocholines…

Mais aussi, il y a cette discipline que l’on nomme l’Histoire, la connaissance du passé, l’histoire des historiens, parfois constituée de petites histoires multiples et variées, comme de celles des peuples…. Peut-elle être un savoir positif, objectivable ? N’a-t-on pas souvent, en vain cherché à réécrire l’histoire, de la « réviser »…

Ce fait historique invoqué par les sciences humaines, comment a-t-il été vécu, comment a-t-il été ressenti ?

Nous sommes confrontés à des interprétations différentes ? qu’elles en sont les raisons ? précarité des sources, divergences de témoignages, divergences d’approches théoriques et idéologiques ?

De plus l’Histoire induit notre rapport au temps… Circularité ou devenir monodrôme, y a t-il un sens de l’histoire ?

« l’Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait jamais élaboré » nous rappelle Paul Valery, « car elle contient tout et rend compte de tout »…Critique de l’histoire ou de l’historicisme?

Robert d’Artois

Images : le mardi 8 octobre à 16h30 à la Maison du Crieur
Histoires : le mardi 29 octobre à 19h à la Librairie La femme renard
Nuages : le dimanche 1er décembre à 11h  au théâtre Olympe de Gouges

 

 

Copyright Photo : P. Colin

Journée professionnelle : Littérature jeunesse

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 Avec Joëlle Bourlois, Meggy Lacassagne, Bénédicte Roux, Madeleine Brunelet, Marie Brignone, Julie Sieiro

Passionnés, curieux, étudiants, professionnels du livre ou de l’éducation, cette journée de rencontres et de réflexion autour de la littérature pour la jeunesse et de sa médiation est faite pour vous !

Au programme de cette journée :

– Le Père Castor une aventure éditoriale avec Joëlle Bourlois (conseillère Livre et Lecture DRAC Nouvelle Aquitaine) et Meggy Lacassagne
(directrice de la médiathèque du Père Castor qui conserve les archives classées à l’UNESCO).
– Les albums du Père Castor aujourd’hui avec Bénédicte Roux (directrice littéraire du Père Castor) et Madeleine Brunelet (illustratrice)
– Visite de l’exposition Les aventures du Père Castor
– Découverte des livres et dédicaces sur le stand de la librairie Le bateau livre

– L’intérêt des contes-randonnée dans le développement du langage de l’enfant avec Marie Brignone, auteur et orthophoniste et Julie Sieiro, enseignante – maître formateur

Entrée gratuite sur inscription

Merci de nous retourner la fiche d’inscription soit par courrier : Association Confluences, 41 rue de la Comédie à Montauban
ou par mail : contact@confluences.org ou par fax : 05 63 63 26 30

Journée organisée par Confluences et l’ESPE de Montauban, avec la collaboration de l’Atelier Canopé et de la librairie Le bateau

Au coin de l’œil

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Photographies de Patrick Devresse
Haïkus de Christian Garcin
Exposition ouverte au public du lundi 5 novembre au vendredi 14 décembre à La petite comédie
Du 5 au 16 novembre, puis du 5 au 14 décembre du lundi au vendredi 14h à 19h
Du 19 novembre au 2 décembre de tous les jours de 14h à 18h

« Qualifier de « haïkus » les poèmes de trois vers présentés ici relève d’une forme d’anachronisme : le haïku en effet est un poème traditionnel japonais […] souvent lié à l’évocation d’une saison. Rien de tout cela ici. Mais il est une autre caractéristique du haïku qui, outre le nombre identique de vers, justifie peut-être le fait de dénommer ainsi ces petits poèmes : c’est la notion de « cristallisation de l’instant » le fait de tenter de saisir en peu de mots une scène énigmatique, comme entrevue du coin de l’œil, envolée sitôt aperçue, qui évoque plus qu’elle ne montre, et suggère davantage qu’elle ne dit.
Or il se trouve que les belles, et souvent mystérieuses, photographies de Patrick Devresse répondent aussi à cette définition. Car ces poèmes ne vont pas seuls : ils sont associés à des photographies, comme les haïkus japonais (et avant eux les tankas, poèmes de cinq vers) l’étaient souvent à des peintures. […] Il ne s’agit pas à proprement parler d’illustration du texte par l’image, ni de commentaire de l’image par le texte, mais d’une résonance secrète, d’une tentative d’infléchissement du point de vue, d’un système de passerelles et d’échos qui viendrait enrichir et déplacer la lecture immédiate du texte ou de l’image. Le tout, du moins l’espérons-nous, parvenant à créer une sorte d’équilibre instable et fragile, un peu semblable à celui, pour le coup très japonais, d’une coccinelle sur un pétale de fleur de prunus. »
Christian Garcin.

 

Copyright Photos : Confluences

Montauban, mes ailleurs

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Avec : Mouloud Akkouche et Patrick Abéjean

Après huit semaines passées à Montauban durant le printemps 2018 en résidence d’écriture à l’invitation de la Ville de Montauban et de l’association Confluences, Mouloud Akkouche a écrit un texte de fiction témoignant de ses pérégrinations, de ses rencontres avec les habitants et de son regard sur notre ville. Ce texte de fiction, intitulé Montauban, mes ailleurs est disponible en podcast sur les sites de Confluences, du Centre du patrimoine et de la Mémo depuis le mois de septembre. Il est composé notamment d’une galerie de portraits de montalbanais que nous vous invitons à découvrir au cours de cette déambulation littéraire dans les pas et les mots de l’auteur.
Après une première étape aux Galeries Lafayette, ce parcours fera escale dans plusieurs cafés et bistrots du centre-ville : Lulu la nantaise, Le flamand, Le café des arcades, La brûlerie des consuls…

Itinéraire:

Départ 11h devant les Galeries Lafayette rue Bessière
Puis, le déambulation s’arrêtera aux endroits suivants :
– Café le Flamand
– Brulerie des Consuls
– Lulu La Nantaise
– Café les Arcades

Copyright Photo : Jason de la Bibliothèque – CC BY ND

Travelling & Vrack !

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Rencontre Lecture Travelling
Avec : Tanguy Viel et Christian Garcin
Modération : Thierry Guichard

Au printemps 2018, Tanguy Viel et Christian Garcin ont entrepris un voyage de 100 jours autour du monde, d’est en ouest, dans l’hémisphère nord. Une circumnavigation qui se proposait de faire l’expérience de la lenteur, relative, des moyens de transport maritimes (cargos) et terrestres (voiture, train). Une expérience du temps ralenti, et du réel, qu’ils décident d’éprouver physiquement et littérairement en s’engageant dans l’écriture d’un livre à quatre mains à paraître aux éditions Jean-Claude Lattès.

suivi de

Concert Vrack !
Avec : Collectif Vrack
Cimentée par les folklores d’Europe centrale, la musique de Vrack mêle des influences inattendues, du rock aux musiques celtiques, en passant par le jazz ou la valse. Il en résulte une musique bariolée, subtile et dynamique, une célébration de la danse et de la joie de vivre ! Gardant la mémoire de ses routes clandestines, la musique de Vrack sonne comme un hymne à ceux qui vivent sans frontières, comme un salut fraternel à tous les oiseaux de passage.

À l’issue du concert, nous vous invitons à partager le pot de clôture du festival offert par les pâtisseries Mauranes et le domaine de Revel

Copyright Photo : DR

 

Écrivains géographes

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Avec : Anthony Poiraudeau et Emmanuel Ruben
Modération : Thierry Guichard

Anthony Poiraudeau et Emmanuel Ruben ont en commun un goût pour les cartes de géographies, les atlas et mappemondes. Des rêveries et divagations géographiques qui ont mené Anthony Poiraudeau à publier un premier livre autour d’une ville fantôme espagnole Projet el Pocero (Inculte, 2013) puis un récit à propos d’une petite ville du Grand Nord canadien et du désir d’un lieu lointain, Chuchill, Manitoba (Inculte, 2017). Géographe de formation et actuellement directeur de la Maison Julien Gracq, Emmanuel Ruben a quant à lui publié plusieurs romans et récits – Jérusalem terrestre (Inculte, 2015), Dans les ruines de la carte (Le Vampire Actif, 2015), Sous les serpents du ciel (Rivages, 2017), et plus récemment Le Coeur de l’Europe (La Contre Allée, 2018), témoignant de sa fascination pour les frontières, « qui sont le lieu par excellence de l’hybridation, de l’invention ».

Copyright Photos : DR / DR