Archives des Lettres d'automne - Page 41 sur 62 - Confluences

La loi des bêtes

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Texte : Christian Garcin (Le chemin de fer, 2015)
Lecture de : Maurice Petit pendant le dimanche des bouquinistes

« Et puis il y avait autre chose : depuis des années que nous sillonnions le sud du pays au sein des compagnies de mercenaires, […], le temps était venu pour nous de ralentir le rythme des tueries. Car il y a un temps pour tout. Un temps pour les massacres, et un temps pour l’oubli. Un temps pour le noir qui enserre les tempes, et un temps pour le repos des corps et des esprits. »
Christian Garcin s’interroge sur la violence qui s’engendre elle-même. Il nous parle d’un monde que les sentiments valeureux ont déserté, un monde où la fraternité se mesure à l’aune de la force. Et de force, de puissance, il n’est question que de cela, au long de cette nouvelle magistrale, tant la beauté sombre de l’écriture happe, de la première à la dernière ligne.

Entrée libre

Rentrée littéraire #1 – Alexis Brocas

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Présentation par la librairie La femme renard

Avec Un dieu dans la machine, Alexis Brocas nous propose un roman sur notre société où les machines savent tout. Mais aussi un récit d’aujourd’hui sur l’amour d’un père pour son enfant. « Les écrivains sont encore rares à si bien décrire l’absence de frontières entre vie réelle et vie numérique. Alexis Brocas réussit parfaitement ce pari. » Christine Simeone, France inter.

Copyright Photo: Marc Melki

Fragments oubliés

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Textes : Christian Garcin (extraits de Vidas, Gallimard ; Vies Volées, Gallimard ; La Neige Gelée Ne Permettait Que De Tout Petits Pas, Verdier)
Lecture : Marianne Denicourt et Ivan Morane

« Nous taisons tous l’essentiel. Nous croyons nos vies constituées d’événements, quand ce sont les instants d’absence, les fragments oubliés, qui les forment et les nomment. Par exemple un ongle rongé, le souvenir d’un chien, la cendre d’un regard, une odeur, un cri. L’écriture, la poésie plongent leurs racines dans ces failles, dans les instants proscrits, ceux que la mémoire réfute. Dans le silence qui enrobe les êtres, inextricable, profond, difficile à déchiffrer. » Vidas

Six textes comme autant de variations autour de ces moments de basculements, fugitifs et imprévisibles. Mises en voix par Marianne Denicourt et Ivan Morane, ces « vies brèves » et nouvelles témoignent du talent de Christian Garcin pour l’écriture de formes courtes.

Copyright Photos : Philippe Quaisse / Morane

Autour de Don Quichotte

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Rencontre avec Jean-Raymond Fanlo et Eric Pessan
Modération: Catherine Pont-Humbert

Traduire Don Quichotte : une entreprise colossale et un pari fou – relevé par Jean-Raymond Fanlo, spécialiste de la littérature de la Renaissance. Sa nouvelle traduction a été publiée par La pochothèque en 2010 avec un appareil critique conséquent. « J’ai voulu défendre la consistance du livre. Moderniser Don Quichotte, c’est tenter de comprendre combien il est singulier dans sa propre culture.» J.-R. Fanlo.
Dans son Autoportrait chevaleresque, Éric Pessan s’interroge quant à lui : que ferait Don Quichotte aujourd’hui ?  Accablé par les nouvelles venues des quatre coins du monde, toutes plus terribles les unes que les autres, l’auteur ne trouve de consolation que dans la littérature. Là se trouve l’ultime façon de résister au monde tel qu’il est. Là se trouvent les héros. Là se trouve le fabuleux chevalier à la triste figure, qu’il invite à revenir parmi nous.

Traces et reconstitutions biographiques

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Avec : Gilles Ortlieb et Christian Garcin
Modération : Elodie Karaki

Dans son dernier livre, Gilles Ortlieb part de Lisbonne à Porto, en passant par le Mozambique, en quête des traces incertaines laissées par Ângelo de Lima, poète remarqué par Fernando Pessoa et un temps associé à l’avant-garde, mais surtout classé dans la rubrique bien commode des « fous littéraires ». Dans Les vies multiples de Jérémiah Reynolds, Christian Garcin s’est quant à lui intéressé à une figure oubliée et éminemment romanesque des Amériques du 19e siècle. Son premier livre, Vidas, s’inscrivait par ailleurs dans ce genre très anciens des « vies » qui a donné lieu plus tard au courant que l’on a appelé les fictions biographiques. Gilles Ortlieb et Christian Garcin brouillent l’un comme l’autre les frontières débattues de l’histoire et de la fiction, du récit de vie et de l’essai.

Copyright Photos : JL. Bertini / DR

Borges, de loin

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Rencontre avec Eduardo Berti et Christian Garcin
Modération: Catherine Pont-Humbert

Comme il l’écrit dans son essai Borges, de loin, si on lui demande quel est pour lui, non l’écrivain le plus proche, ni l’écrivain indépassable, mais «l’écrivain-référence», Christian Garcin ne peut s’empêcher de penser à Jorge-Luis Borges vers qui il revient dès qu’il est conduit à réfléchir sur la littérature.

Avec Eduardo Berti, compatriote de Borges, traducteur, critique littéraire et auteur de plusieurs romans, recueils de nouvelles et d’un livre de petites proses, tous deux interrogent l’influence de l’immense auteur argentin sur leurs propres œuvres.

Copyright Photos : JL Bertini / Mariel Ballester

Entrer dans des maisons inconnues

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Textes : Christian Garcin (Finitude, 2015)

Faulkner a envie d’une nouvelle veste et Apollinaire fait la vaisselle, Conrad embarque pour la première fois, Chararpente les collines, Mishima va au gymnase et Perros au café, Pessoa s’interroge sur la réalité de l’existence et Hemingway bougonne. À chaque fois Christian Garcin était là…

Les RDV de Dire-Lire #1

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*** COMPLET ***

Avec les lecteurs amateurs de Confluences

Dire-Lire vous invite tout au long du festival à partager le plaisir des mots et des textes. Pour ce premier rendez-vous, ils ont choisi d’interpréter deux nouvelles d’Edgar Allan Poe traduites par Christian Garcin.

Christian Garcin, cartographie d’une oeuvre

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Avec : Christian Garcin
Modération : Elodie Karaki
Lecture : Maurice Petit

Ample et protéiforme, l’oeuvre de Christian Garcin semble à première vue d’une grande hétérogénéité mais est pourtant tissée de liaisons, résonances et passerelles qui relient romans et essais, carnets de voyages et fictions biographiques, poèmes ou traduction. Elodie Karaki nous guide pour cette première incursion dans le territoire littéraire de notre invité d’honneur, un échange rythmé par les lectures d’extraits de quelques-uns de ses livres : La Piste mongole, Selon Vincent, JiBé, L’autre monde.

Copyright Photo : Benjamin Colombel

Le minimum visible

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Rencontre vernissage avec Christian Garcin
Exposition ouverte au public du samedi 17 novembre au samedi 1er décembre de 12h à 19h à La maison du crieur

Ce temps d’échange informel avec Christian Garcin, au cœur de son exposition de photographie, permettra de découvrir son livre
Le minimum visible publié par le Bec en L’air.

« J’ai le goût des images : de celles qui convoquent le souvenir, mais surtout de celles que le souvenir, même très enfoui, même oublié, convoque furtivement. Le réel dans ces moments-là se contorsionne, le temps se plie, se duplique et se colle bout à bout. Le déplier ensuite comme on le ferait d’un origami, si les origamis se dépliaient, c’est la grande affaire du langage.» Christian Garcin

 

Exposition présentée avec le soutien des éditions Le Bec en l’air