Archives des Les rendez-vous de Confluences - Page 20 sur 36 - Confluences

Un monstre et un chaos

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Rencontre littéraire avec Hubert Haddad, auteur

Dans Un monstre et un chaos, son dernier roman (éd. Zulma), Hubert Haddad fait resurgir tout un monde sacrifié, où la vie tragique du ghetto vibre des refrains yiddish. Comme un chant de résistance éperdu. Et c’est un prodige.

Organisée par la librairie La femme renard, l’association Confluences et la médiathèque Mémo.

Crédits du montage photos : Yann Le Ligeour et les Éditions Zulma

Odile Cariteau et Hubert Haddad

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Rencontre littéraire avec Odile Cariteau, plasticienne et Hubert Haddad, auteur

Au cœur de l’exposition « L’esprit du vent », une soirée avec Hubert Haddad (qui avait été l’auteur invité d’honneur des Lettres d’Automne 2014) et Odile Cariteau, à l’occasion de la publication par les éditions Réciproques du livre d’artiste Le Peintre d’éventail (extraits).

Organisée par l’association Confluences, la librairie La femme renard, la médiathèque Mémo et les éditions Réciproques

Le mot de l’éditeur

Magie du jardin japonais :
Hubert Haddad – Odile Cariteau
Le Peintre d’éventail
« Ouvert, l’éventail déployait en quelques traits simples un coin de paysage d’une sublime harmonie, immédiate équation de l’œil à l’esprit ne demandant ni calcul, ni réflexion. On pouvait y lire, courte averse sur le coin gauche, ces caractères rapides :
Chant des mille automnes
Le monde est une blessure
Qu’un seul matin soigne
Évoquant la destinée de son personnage »,

Hubert Haddad engage le lecteur dans une aventure essentielle qui se joue au jardin et à l’atelier, poussée par les questions posées à la conscience humaine : Qu’est-ce que vivre ? Où est le beau ? Dans la fleur, l’oiseau ou le poisson, dans le vent, dans l’orage…, dans tout ce qui, sous nos yeux, s’épanouit et disparaît, est la question. La réponse aussi. Cette méditation poétique du romancier sur les enseignements que donne le jardin a spontanément inspiré Odile Cariteau dans son travail de peintre. La rencontre ainsi des mots et des images devait s’inscrire à son tour dans un livre, livre de  dialogue, d’artiste à artiste que réunit un rêve de jardin, lieu refuge, lieu de méditation, et de création…

Crédits du montage photos : Odile Cariteau (DR) – Hubert Haddad (Yann Le Ligeour)

Eventail Odile Cariteau

L’esprit du vent

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Peintures et éventails d’Odile Cariteau

Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
et le jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h 

« J’ai souvent observé, dans mon jardin, la circulation du vent.  Certaines fois, celui-ci peut paraître joueur, comme animé par un esprit rieur propageant sa joie à la nature environnante, distribuant son message léger à travers le bruissement des feuilles. Mais l’esprit du vent sait aussi se montrer d’humeur terrible entraînant des catastrophes dévastatrices inévitables. L’homme, impuissant, se voit alors contraint d’accepter sa condition d’humble habitant de la Terre. Hubert Haddad, dans son roman Le peintre d’éventail, nous livre cette phrase que j’aime particulièrement:  Écoute le vent qui souffle. On peut passer sa vie à l’entendre en ignorant tout des mouvements de l’air ». Odile Cariteau

Cette exposition de peintures et éventails d’Odile Cariteau est présentée à La petite comédie à l’occasion de la publication par les éditions Réciproques du livre d’artiste Le Peintre d’éventail (extraits), texte d’Hubert Haddad et peintures d’Odile Cariteau ; et en écho à l’exposition « Invitation à la dame » présentée à la médiathèque Mémo jusqu’au 28 mars 2020.

Organisée par l’association Confluences en partenariat avec la médiathèque Mémo et les éditions Réciproques

Rencontre avec l’artiste et l’auteur le mardi 11 février à 19h à La petite comédie

Dessin extrait de l'album "Vassilia et l’ours" (texte Françoise de Guibert) paru en 2019 aux éditions Seuil Jeunesse, illustration de Laura Fanelli

Atelier d’illustration : Vassilia et l’ours

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Animé par Laura Fanelli à La Petite Comédie

À La petite comédie, les vacances scolaires débutent comme à chaque fois par un atelier d’illustration. Autour de son dernier album Vassilia et l’ours (texte Françoise de Guibert) paru en 2019 aux éditions Seuil Jeunesse,  Laura Fanelli, illustratrice, vous convie au premier atelier de l’année.

Ours danse dans la forêt. Il danse pour Vassilia et leur amitié. Chaque jour cette petite fille le rejoint pour jouer et chaque soir, elle doit repartir seule dans son village. Ours aimerait tellement la suivre pour découvrir le village des hommes, manger de la soupe et dormir dans un lit. Mais Vassilia refuse car elle veut le protéger. Jusqu’au soir où elle va le laisser partir avec elle…
Et si l’histoire de Vassilia et l’ours continuait ? Les participants seront invités à imaginer la suite du conte et à l’illustrer avec la technique utilisée par Laura. Elle leur montrera comment créer des fonds de couleur avec des pinceaux et des rouleaux, les découper pour en faire du collage et ensuite rajouter des détails et récréer l’effet neige. Chacun devra faire preuve d’imagination !

 

Vassilia et l’ours
Texte : Françoise de Guibert
Illustrations : Laura Fanelli
Éditions Seuil Jeunesse

Vassilia part chaque jour dans la forêt pour retrouver l’ours. Là, les deux amis jouent pendant des heures et tout n’est que rires et joie. Mais l’ours est impatient : il veut découvrir le monde de Vassilia. La petite fille a beau le mettre en garde, l’ours ne peut pas s’empêcher, chaque soir, de s’approcher de plus en plus du village.
Vassilia a si peur que les hommes lui fassent du mal qu’elle préfère, un soir, le laisser l’accompagner jusqu’à son isba. Elle pourra ainsi le protéger.
Ils arrivent sans difficulté jusqu’à la maison de la fillette et l’ours découvre enfin tout ce que son amie lui avait raconté : la chaleur du poêle, l’odeur merveilleuse de la soupe et la douceur de l’édredon.
Au petit matin, réveillé en sursaut par un cauchemar terrible où il est poursuivi par les villageois, l’ours s’enfuit pour retrouver sa forêt, son monde, où Vassilia ne manquera pas de le rejoindre pour jouer de nouveau avec lui…

Site de l’éditeur

Couverture de "Vassilia et l'ours" édition Seuil Jeunesse

Photos de Famille, un roman de l’album

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Texte : Anne-Marie Garat (Actes Sud, 2011)
Lecture : Françoise Sliwka et Catherine Salviat (Comédie française)
Adaptation : Françoise Sliwka

« Dans chaque maison, il y a au moins un livre, un roman : l’album des photographies de famille. Ces photographies d’anonymes, ces images sans qualité, je les collecte depuis longtemps, je les aime, elles m’émeuvent. Elles ont fini par constituer mon album imaginaire, aux visages inconnus et familiers. Elles m’ont instruite sur ce que je cherche en écrivant, un certain rapport au monde et à sa représentation. » Anne-Marie Garat

Tandis que des photographies de l’album imaginaire d’Anne-Marie Garat seront projetées, Françoise Sliwka et Catherine Salviat mettent en voix des extraits de cet essai qui se lit comme un roman. Un texte qui nous conte l’histoire de nos chambres noires, où s’écrit le roman familial.

Manifestation programmée avec le soutien du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées

 

Le feuilleton d’Ulysse

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Texte : Murielle Szac (éditions Bayard)
Lecture : Julie Duchaussoy
Violon : Pascal Delalée
Projection des illustrations de Sébastien Thibault

Le feuilleton d’Ulysse, troisième volet de la série de Murielle Szac La mythologie grecque en cent épisodes, nous invite à suivre le formidable destin d’Ulysse. Ulysse le voyageur malgré lui, qui sait en
quittant sa chère île d’Ithaque, sa douce Pénélope et son petit Télémaque qu’il ne les reverra pas avant vingt ans, pas avant d’avoir exploré des terres et des mers inconnues. Ulysse aux mille ruses, qui devra trouver un moyen pour que cesse l’interminable guerre de Troie, qui devra combattre le cyclope Polyphème, résister à la plante de l’oubli, au chant des sirènes et aux charmes de la magicienne Circé. Ulysse le naufragé, qui tombera plusieurs fois de Charybde en Scylla. Ulysse l’exilé, qui, durant toute sa vie, n’aura qu’un désir : rentrer chez lui et mener une existence paisible avec les siens.

Les élèves de CM2 de l’école Jean-Bastipte Ver de Lafrançaise, qui se sont initiés à la lecture à voix haute avec Julie Duchaussoy, participeront également à la représentation !

Crédits Photos : Matthieu Dortomb / DR

Images et Cie

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FILM
Projection : S’y mettre à l’infini
Film d’Arnold Pasquier (2004, 20 min)
Prix du Pavillon, Festival Côté Court de Pantin, 2005

SUIVI D’UNE RENCONTRE
Avec Anne-Marie Garat et Arnold Pasquier
Modération : Robert Pujade
Auteur de nombreux films (fictions, documentaires, cinéma expérimental), mais également metteur en scène, producteur d’émissions radiophoniques, acteur et danseur, Arnold Pasquier rencontre Anne-Marie Garat lors de ses études au lycée de Montgeron (91) où elle enseigne alors le français et le cinéma.
Une amitié naitra de ces années de formation et sera l’occasion de plusieurs collaborations parmi lesquelles le film S’y mettre à l’infini. Projeté en préambule à cette rencontre au cours de laquelle Arnold Pasquier et Anne-Marie Garat reviendront sur leur compagnonnage artistique et échangeront sur leur rapport à l’image, ce film est composé de deux parties. Dans la première, une image noire nous permet d’entendre l’histoire de l’appareil photographique d’Anne-Marie Garat. La deuxième partie s’ouvre sur un ballet de bateaux qui traversent le Gange à Vanarasi, en Inde. Entre les
deux séquences, entre le balancement des mots du récit et des embarcations sur le fleuve, la tension du souvenir et le travail de la mémoire.

Awa, l’écho du désert

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Avec Céline Verdier (conte et écriture), Nicolas Lacombe (scénographie et illustrations), Auguste Harlé (musique)

C’est l’histoire d’Awa, une petite fille qui naît muette dans une famille de poètes nomades. Exclue par sa communauté, elle est élevée par un vieillard bienveillant qui lui offre un tambour. Grâce à cet instrument, Awa crée son propre langage. Sur scène, la parole, la musique et l’image en vidéoprojection se mêlent pour donner corps à l’imaginaire et aux émotions…

Manifestation programmée en coproduction avec la Médiathèque Mémo : 05 63 91 88 00

 

La plus précieuse des marchandises

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Texte : Jean-Claude Grumberg (Seuil, 2019)
Lecture et adaptation : Nathalie Vidal

Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons… Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid.  Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la
guerre mondiale. La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.

Crédit Photo : YLL

Nous nous connaissons déjà

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Une création de la Compagnie Querida
Texte : Anne-Marie Garat (Actes Sud, 2003)
Adaptation, lecture : Sylvie Maury
Création sonore : Mathieu Hornain

Le hasard d’une promenade nocturne en forêt met en présence la narratrice, en quête de mystérieuses photos anciennes, et Laura, une jeune femme inconnue et familière à la fois. De pertes en rencontres, des plages de l’Atlantique à la Toscane et Amsterdam, et jusque dans une gare abandonnée des Hautes-Pyrénées, elles affrontent leur secret commun, les trompe-l’œil de l’image et les feintes de mémoire, les horreurs du siècle et leur propre histoire de femmes.
En créant en direct des ambiances radiophoniques, des climats sonores singuliers, et en étant au cœur d’un dispositif sonore spatialisé, Sylvie Maury et Mathieu Hornain nous proposent une immersion dans un fragment de ce roman, un partage de leur expérience sensible de ce texte singulier d’Anne-Marie Garat.

Crédit Photo : Manon-Ona