Archives des Lettres d'automne - Page 55 sur 61 - Confluences

avec Hubert Haddad, Catherine Pont-Humbert et Amina Saïd / Lecture : Maurice Petit

“Apulée”, la nouvelle revue annuelle de littérature et de réflexion initiée par Hubert Haddad et publiée par les éditions Zulma, s’engage à parler du monde d’une manière décentrée,nomade, investigatrice, loin d’un point de vue étroitement hexagonal.
Romanciers, nouvellistes, plasticiens, penseurs et poètes des cinq continents y ont la part belle pour dire et illustrer cette idée de la liberté, dans l’interdépendance et l’intrication vitale des cultures.
Hubert Haddad, Catherine Pont-Humbert et Amina Saïd, tous trois auteurs et contributeurs de la revue, seront accompagnés par Maurice Petit à la lecture pour présenter le premier numéro de la revue “Apulée” qui explore le thème des “Galaxies identitaires”.

Hubert Haddad sera également l’invité du festival Lettres du monde, du 17 au 27 novembre à Bordeaux, en partenariat avec Lettres d’Automne.

Henri Meunier est auteur, scénariste et illustrateur pour la jeunesse et la bande dessinée.
Artiste protéiforme, il est à l’origine d’une oeuvre variée, où l’émotion, la malice et la poésie occupent une place
centrale. Cette rencontre, animée par l’équipe jeunesse de la médiathèque, vous permettra de (re)découvrir certains de ses livres : Bientôt (Rouergue, 2016) Cent grillons et autres contes pas piqués des hannetons (Rouergue, 2013) ou encore la série des Trop super (Actes Sud Junior).

Réservations auprès de la Mémo 05 63 91 88 00 / memo@ville-montauban.fr

avec Franck Manuel et Charles-Henri Lavielle des éditions Anacharsis

Très heureusement placé dans la collection “Fictions“ des éditions Anacharsis, ce roman, court et dense, questionne le regard que nous portons sur les êtres. Il en dénonce les visions conformistes pour rendre à la réalité de l’individu toute son étrangeté, fût-elle inquiétante. “Je est un autre”, dit Rimbaud. C’est sur ce terrain d’un exotisme à l’intérieur du réel que s’aventure ici le romancier. En ce jour de l’an 2073, pour fêter ses cent ans, la famille s’est réunie autour de ce vieillard muet. Cris de joie, cadeaux, propos en tous sens, les membres de la famille voudraient ils oublier le passé dérangeant du vieil homme ? La rumeur court toujours à son sujet, terrifiante, qui rappelle des histoires de passe-muraille ou – pire – d’ogre… Celle qui n’a pas peur, Lucie, sa petite-fille, veut savoir. Cruel cadeau d’anniversaire,elle le conduit au lieu du drame, devant ce mur chargé d’inscriptions où se sont déchaînés ses fantômes. Si ces écritures sur la paroi restent énigmatiques, elles disent avec force la révérence de l’auteur pour ces émouvantes traces, où sa fiction romanesque trouve pleinement son sens.

Ce programme composé de différents extraits de l’oeuvre d’Agnès Desarthe interprétés par Fanny Cottençon et Maurice Petit, en compagnie des Passions, Orchestre baroque de Montauban, fait apparaître les multiples dimensions de l’univers de l’auteur.
Se jouant des codes classiques de la narration, usant de toutes les ressources du romanesque, Agnès Desarthe nous mène à la rencontre de personnages se débattant, avec une légèreté paradoxale, entre démons intérieurs, rêves, désirs, souvenirs et douleurs enfouies. En eux, autant d’incertitudes que de courage.
La vie, en somme !

Photographies du livre Ma mère ne m’a jamais donné la main (texte de Thierry Magnier, éditions Le Bec en l’air)

« Je préfère susciter l’imagination plutôt que montrer la réalité ; je conçois mes images comme des “lieux de mémoire” où j’essaie de construire une autre mémoire. » Francis Jolly
Des déserts, des routes, des lumières, des destinations inconnues…
Superpositions d’impressions que seuls les souvenirs et les brumes permettent, les photographies de Francis Jolly s’ouvrent sur l’imaginaire de chacun.
Cette exposition présente quelques-unes des images qui dialoguent avec le texte de Thierry Magnier dans le livre Ma mère ne m’a jamais donné la main publié par la collection « Collatéral » (éditions Le Bec en l’air) dont le principe est de croiser littérature et photographies contemporaines.

Chacun de vous conserve peut-être en son for intérieur quelques images, quelques souvenirs d’instants privilégiés ressentis au cours d’une rencontre, d’une lecture ou d’un spectacle. Nous vous proposons une petite promenade dans cette mémoire photographique de 25 années de Lettres d’Automne au cours de laquelle resurgiront peut-être certains de ces souvenirs enfouis.
À moins… que vous ne préfériez conserver dans le secret de vos mémoires tel ou tel moment si intense qu’aucune image ne saurait le restituer.

Indifférente au règne de l’éphémère, Diane de Bournazel fait, même sur grands formats, un travail minutieux de miniaturiste. Son univers se déploie sur toiles ou sur ardoises rustiques, et parfois sur du bois de récupération.
Passionnée par le livre d’artiste, Diane de Bournazel découpe, enlumine, assemble avec une patience d’artisan, des mots de Robert Desnos, Henri Michaux, Jorge Luis Borges, Vénus Khoury- Ghata… Chacun des livres d’artistes de Diane de Bournazel est un véritable espace de création, une oeuvre complète, un lieu de rencontre privilégiée entre le poète, l’artiste et l’éditeur.

Cette exposition – créée à l’occasion du festival Lettres d’Automne 2004 dont Jean-Pierre Siméon était l’invité principal et mise à jour en 2013 – est une belle conception graphique autour d’un texte inédit de Jean-Pierre Siméon, de reproductions de manuscrits (poèmes, théâtre, correspondance) et de photographies pour la plupart inédites elles aussi.