Avec : Christian Garcin, Thierry Gillyboeuf, et Brice Matthieussent
Modération : Catherine Pont-Humbert
Dans son dernier recueil publié par Finitude, Christian Garcin paie son tribut à la littérature américaine. Il invoque Melville, Poe, Cassady, Kerouac et bien d’autres, il marche dans leurs pas, de Manhattan à Cape Cod, de Concord à Lowell. En quelques mots, en quelques vers, il ressuscite un Neal Cassady plus vrai que nature, nous fait toucher les briques de la maison d’Edgar Poe, nous fait partager un matin pluvieux sur l’Hudson River.
Un vrai regard de poète sur l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui. Lors de cette rencontre, Christian Garcin évoquera ses Poèmes américains mais aussi les auteurs qu’il a traduits (David Kirby, Charles Bukowski), tandis que Thierry Gillyboeuf et Brice Mathieussent nous inviteront à arpenter la poésie de Marianne Moore, e. e. Cummings, Gary Snyder et Jim Harrison.
Copyright Photos : Ferrante Ferranti / DR / DR
Rencontre Traduire
Avec : Thierry Gillyboeuf, Brice Matthieussent, Jean-Raymond Fanlo, Eduardo Berti, Christian Garcin
Modération : Catherine Pont-humbert
Si la traduction est assez récente dans le parcours de Christian Garcin, elle procède pourtant d’un désir ancien, celui de passer d’une langue à l’autre, de faire passer la « chose littéraire » d’une langue à l’autre. Réunissant traducteurs de l’espagnol, de l’anglais ou encore de l’italien – Jean-Raymond Fanlo (Cervantes), Eduardo Berti (Nathaniel Hawthorne, Jane Austen), Thierry Gillyboeuf (Salvatore Quasimodo, Italo Svevo, Rudyard Kipling, Henry David Thoreau…), Brice Matthieussent (John Fante, Jim Harrison, Bret Easton Ellis, Robert McLiam Wilson…) – cette table ronde sera l’occasion de s’interroger sur la position du traducteur : en retrait, au service du texte, pas invisible mais discret, ou en avant, tordant parfois le texte pour imprimer sa marque, n’hésitant pas devant les anachronismes, voire les contresens ? Cherchant à donner au lecteur l’impression que le texte a été écrit dans la langue dans laquelle il le lit, ou désirant conserver certains particularismes qui marquent le rendu en français?
Lecture en scène John Fante
Par Patrick Abéjean
Pour conclure cet échange autour de la traduction, et à l’occasion de la réédition cette année d’une partie de l’œuvre de John Fante traduite par Brice Matthieussent, Patrick Abejean lira des extraits de l’écrivain culte pour la Beat génération : Mon chien stupide et La route de Los Angeles.

Texte : Claude Bourgeyx
Adaptation et mise en scène : Jean-Marie Combelles, Brice Pomès
Avec Jean-Marie Combelles, Brice Pomès de la Compagnie Rends Toi Conte
Gérard Lafleur est un écrivain de soixante ans. Il décide d’écrire ses souvenirs d’enfance. Mais ils sont loin dans sa mémoire. Un Gérard, plus jeune vient l’aider à revivre les grands moments de son enfance : sa classe de CM2 et sa maîtresse tyrannique, Melle Tresses-en-rond, ses copains bagarreurs et blagueurs, ses après-midi au musée avec Tatie…
Le Fil à retordre est un recueil de très courtes nouvelles, recommandé par l’Education Nationale. Situations et personnes s’emballent et dérapent dans ces histoires qui jouent sur les mots, sur l’absurde de situations loufoques, sur le parcours de personnages décalés.
Brice Pomès et Jean-Marie Combelles ont sélectionné treize de ces histoires, et en ont fait une adaptation théâtrale réalisée avec l’accord de l’auteur, Claude Bourgeyx.
Des élèves de l’école Jean-Bastipte Ver de Lafrançaise qui ont participé à un atelier théâtre avec la Cie Rends toi conte participeront également à la représentation !
A partir de 7 ans
Spectacle programmé en coproduction avec La communauté de communes Coteaux et plaines du Pays Lafrançaisain
Copyright Photo : DR
Lecture en scène
Textes: Borgès, Kafka, Melville et Sebald
Lecture par Nathalie Pagnac, Maurice Petit avec la participation de Christian Garcin
Avec cette lecture, Christian Garcin partage quelques textes des auteurs qui ont eu, et ont toujours, de l’importance pour lui, soit qu’ils aient nourri et influencé sa propre écriture (Borges, Kafka), soit qu’ils correspondent à ce qu’il aime en littérature, à savoir le tissage, l’entrelacement des thèmes et des modes de narration : pas du roman, pas du récit, pas de la biographie ni de l’autobiographie, pas de l’histoire, mais tout cela à la fois (Sebald, Melville), soit qu’il ait choisi de les traduire (Melville).
Copyright Photos: PHB / PHB
Rencontre avec Thierry Gillyboeuf et Christian Garcin
Modération: Alexis Brocas
Le premier tome paraît cet automne, il regroupe les nouvelles qu’Edgar Allan Poe écrivit avant ses trente ans. Luttant pour survivre et être publié, faisant ses débuts de critique et de journaliste, il commet plusieurs chefs-d’oeuvre : le « Manuscrit trouvé dans une bouteille », « Bérénice », « Le diable dans le beffroi », « L’histoire à nulle autre pareille d’un certain Hans Pfaal », et bien sûr « William Wilson » ou la très célèbre « Chute de la Maison Usher ».
Copyright Photos: Pascal Hée / DR
9h -18h : Une vingtaine de libraires du grand Sud-Ouest – réunis par Roselyne Layan de la librairie montalbanaise La Soupe aux Livres – proposeront bouquins d’occasion et livres anciens aux amateurs éclairés, futurs amateurs ou flâneurs. Des métiers associés au livre (enluminure, reliure, fabrication du papier marbré) seront présentés, ainsi qu’une exposition proposée avec la Mémo Patrimoine autour du thème « D’autres temps, d’autres lieux », et l’on pourra également retrouver les livres des invités du festival présentés par les libraires.
11h : Lecture de La loi des bêtes par Maurice Petit
15h : Lecture de Les secrets de l’aïeul par Gemma Montoya-Torres et Jacky Lagrois
Entrée libre
Texte : Christian Garcin (Le chemin de fer, 2015)
Lecture de : Maurice Petit pendant le dimanche des bouquinistes
« Et puis il y avait autre chose : depuis des années que nous sillonnions le sud du pays au sein des compagnies de mercenaires, […], le temps était venu pour nous de ralentir le rythme des tueries. Car il y a un temps pour tout. Un temps pour les massacres, et un temps pour l’oubli. Un temps pour le noir qui enserre les tempes, et un temps pour le repos des corps et des esprits. »
Christian Garcin s’interroge sur la violence qui s’engendre elle-même. Il nous parle d’un monde que les sentiments valeureux ont déserté, un monde où la fraternité se mesure à l’aune de la force. Et de force, de puissance, il n’est question que de cela, au long de cette nouvelle magistrale, tant la beauté sombre de l’écriture happe, de la première à la dernière ligne.
Entrée libre
Présentation par la librairie La femme renard
Avec Un dieu dans la machine, Alexis Brocas nous propose un roman sur notre société où les machines savent tout. Mais aussi un récit d’aujourd’hui sur l’amour d’un père pour son enfant. « Les écrivains sont encore rares à si bien décrire l’absence de frontières entre vie réelle et vie numérique. Alexis Brocas réussit parfaitement ce pari. » Christine Simeone, France inter.
Copyright Photo: Marc Melki