Archives des Lettres d'automne - Page 52 sur 61 - Confluences

Au fond

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avec Philippe Artières et Olivier de Solminihac / Modération Catherine Pont-Humbert

Comment rompre le silence traumatique d’une famille lié à la disparition brutale d’un enfant ? C’est la question que se pose Philippe Artières dans Au fond. Un narrateur qui lui ressemble tente de reconstituer les morceaux d’un puzzle épars et se sert de ses propres méthodes d’historien pour y arriver. Textes et photographies, fragments d’entretiens, notes extraites de rapports administratifs, des grandes forêts aux houillères de Lorraine se dessine un récit mêlant l’intime, le social et l’Histoire.
Le roman elliptique d’Olivier de Solminihac, L’homme au fond, suit quant à lui les pas d’un narrateur “pluriel” de l’enfance jusqu’à son installation à l’âge adulte dans une maison qu’il vient d’acheter à Dunkerque. La découverte d’une plaque commémorative et de cet “homme au fond” qui peut-être l’observe, devient prétexte à croiser passé et présent.
Deux récits énigmatiques très différents mais qui tous deux questionnent la condition humaine et l’altérité, mêlent fiction et approche documentaire, drames intimes et collectifs, et se répondent étrangement.

Dédicaces des auteurs à l’issue de la rencontre

 

Copyright : Philippe Artières © A.di Crollalanza – Olivier de Solminihac © Patrice Normand

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Rencontre dédicaces avec Hubert Haddad

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Les coïncidences exagérées (éd. Mercure de France, 2016) et  Modération Catherine Pont-Humbert

“J’avais en ce temps-là de noirs éblouissements et courais les champs de mines avec une distraction de décapité. La réalité m’était un embarras. Je ne supportais pas l’ironie des miroirs. La poésie était l’autre nom de l’amour, celui qu’on tait, les yeux brûlés. Paris en sang, ce soir – mais ce n’est pas du vendredi 13 novembre 2015 dont je voudrais parler.
Qu’y puis-je, si pour moi coïncident, à plusieurs décennies d’intervalle, l’horreur des tueries frappant en nombre des femmes et des hommes, par centaines on peut craindre, jeunes pour la plupart, et la première page évocatoire du récit d’un jour de mon passage sur la planète Terre ?
Ce jour qui aurait dû être pour moi l’ultime, mais ne l’ayant pas été, il ne cesse de me hanter, sans aplomb dans sa folle effraction.“ Hubert Haddad

Copyright : YLL Photo

Journée professionnelle

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Passionnés, curieux, étudiants, professionnels du livre ou de l’éducation, cette journée de rencontres et de réflexion autour de la littérature pour la jeunesse et de sa médiation est faite pour vous !

Le monde de Kitty Crowther
avec Kitty Crowther et Véronique Antoine-Andersen
Kitty Crowther écrit et illustre de nombreux albums destinés à la jeunesse, des histoires qui tentent d’apprivoiser le monde qui nous entoure et interrogent le rapport à l’autre. Le monde de Kitty Crowther est merveilleux, intense, sombre, tendre et onirique. Un monde magique qui ne peut laisser indifférent.

D’une oeuvre à l’autre
avec Véronique Antoine-Andersen et Kitty Crowther
Vous voulez initier vos enfants à l’art ? Montrez-leur des albums jeunesse ! Muséologue, chargée des jeunes publics dans des musées, et auteur jeunesse de documentaires sur l’art,Véronique Antoine-Andersen nourrit la conviction que l’album jeunesse offre à ses tout jeunes lecteurs une expérience artistique et sensorielle unique, une “fenêtre sur le monde“, qui peut devenir également une fenêtre sur l’art.

Corps, genre, sexualité et égalité dans les albums jeunesse
avec Christian Bruel
Fondateur des éditions “Le sourire qui mord“ et “Être“ dont la politique éditoriale a marqué l’édition jeunesse par son audace et sa volonté de combattre les stéréotypes, auteur de nombreux albums (notamment Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon et tout récemment D’ici là – un genre d’utopie, aux éditions Thierry Magnier), Christian Bruel propose une réflexion sur la représentation du corps et du genre dans les livres pour la jeunesse, et sur l’importance d’une médiation qui pourra aider à la construction d’un abord critique dès le plus jeune âge.

 

Dédicaces sur le stand de la librairie Le bateau livre

 

Télécharger le programme détaillé et la fiche d’inscription 

 

Journée organisée par Confluences et l’ESPE de Montauban, avec le soutien de la Sofia et du CNL, et en collaboration avec la librairie Le bateau livre

Copyright : YLL Photo

Rencontre dédicaces avec Catherine Pont-Humbert

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Carnets de Montréal, éd. du Passage, 2016 / Modération : Brice Torrecillas

Carnets de Montréal, un livre au design graphique audacieux,c’est la ville vue par ses créateurs les plus réputés, mais c’est aussi un voyage au fil des quartiers, un hommage vibrant à la ville et à sa créativité. L’auteur, amoureuse du Québec s’est entretenue avec 24 artistes québécois afin de recueillir le témoignage de chacun sur “son” Montréal.

« C’est le portrait d’une ville qui est ici proposé ; portrait dessiné par le prisme de la vie culturelle et c’est un carnet de voyage, au sens où le voyage est un déplacement de l’esprit et une initiation. »
Catherine Pont-Humbert

Copyright : Natasha Viguié

logobistrot18h

Du côté de chez Hubert Haddad

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avec Hubert Haddad

“Du côté de chez“ est une invitation de la Médiathèque du Grand Cahors faite aux auteurs à venir présenter au public leur univers littéraire, cinématographique et musical.

Réservations auprès de la Médiathèque du Grand Cahors : 05 65 20 38 50
Manifestation programmée par la Médiathèque du Grand Cahors en résonance avec le festival.

Copyright : YLL Photo

Une année étrangère

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Texte : Brigitte Giraud (éd. Stock, 2009) / Lecture : Nathalie Pagnac

Partie en Allemagne comme jeune fille au pair, Laura, à dix-sept ans, découvre tout d’abord qu’elle ne connaît pas si bien la langue de ce pays étranger. Puis c’est au tour de la famille qui l’accueille de la troubler par leur simple mode de vie, leur comportement, leurs habitudes. Elle est arrivée dans une famille banale qui paraît moins déchirée que la sienne, moins lourde de secrets et pourtant, peu à peu, Laura va affronter plusieurs mystères, mystère des origines, de la transmission.

“Brigitte Giraud, avec une belle acuité de coeur et de regard, a l’art de tendre tous les fils au point de faire de son roman une sorte de lent et fascinant suspense. Une année étrangère, sous ses dehors miniaturistes, dégage une force et un souffle d’une rare intensité. ”
Michel Abescat, Télérama

Suivie d’une rencontre
avec Brigitte Giraud / Modération : Catherine Pont-Humbert

Dédicaces de l’auteur à l’issue de la rencontre.

 

Soirée programmée avec le soutien de Moissac Culture

L’homme populaire

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Textes Brigitte Giraud (Une année étrangère, éd. Stock, 2009) et Emmanuelle Pagano (Nouons-nous, éd. P.O.L, 2013) / Conception et mise en scène Bernadette Gaillard et interprétation Louis Barreau

Où va la musique dans le corps ?
C’est l’enjeu de cette nouvelle pièce, portée par un danseur et son accordéon. Solliciter la mémoire du corps-à-corps avec l’instrument, retrouver la respiration commune, les mouvements qui se dilatent, qui se rétractent, qui s’étirent. De cet instrument populaire, familier, Louis Barreau retient le souffle, le poids, les lignes pour nourrir sa danse et trouver son propre rythme.
Bernadette Gaillard prélève la musicalité présente dans le corps du danseur pour composer ce solo, et révéler ses qualités d’interprète.

suivie d’une rencontre avec Brigitte Giraud et Emmanuelle Pagano
Modération Catherine Pont-Humbert

“L’amour plus des copeaux de bois, du produit pour les vitres, une clochette, du shampoing, des oiseaux, des écharpes, des appareils photos, des ponts, des cordes, un vélo, des instruments de musique…“
Dans Nouons-nous comme dans Ligne & Fils, premier tome de la Trilogie des rives qui est en cours de publication, l’écriture ciselée d’Emmanuelle Pagano s’ancre dans le quotidien, traque les fils et liens invisibles qui se nouent dans le couple, la famille ou entre les hommes et le paysage.

Dédicaces de l’auteur à l’issue du spectacle

Copyright : Emily Bonnet

Le journal d’Adam et Eve

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Texte : Mark Twain (trad. Gabriel de Lautrec, éd. Réciproques) / Lecture : Maurice Petit et Nathalie Vidal

Avec ce double journal, plein d’humour et d’humanité,Mark Twain nous invite au retour vers les origines, à la Genèse. Adam et Eve, chacun de son côté, découvrent le monde (l’eau, la lune, le feu, les bêtes, l’arbre…), la terre… qu’ils devront habiter et qu’ils seront amenés à construire. Etonnements, frayeurs, émerveillements, tentatives… à ce contact et surtout, chacun questionné par le regard de l’Autre, ils se découvrent eux-mêmes. C’est l’occasion pour l’auteur de brosser deux portraits savoureux de l’Homme et de la Femme, des créatures aux psychologies décidément contradictoires, vouées cependant à faire couple. A priori ce n’était pas gagné !

Manifestation programmée avec le soutien de la Maison de retraite protestante.

L’autre âge, l’adolescence

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avec Sébastien Berlendis et Brigitte Giraud / Modération : Alexis Brocas (Le magazine littéraire)

Le dernier titre publié dans la collection “La forêt” que dirige Brigitte Giraud aux éditions Stock est le récit écrit par Sébastien Berlendis. Entre ombre et lumière, Maures est une plongée en adolescence dans une pinède au bord de la mer, “une délicate mosaïque de souvenirs et de sensations fugaces.“ (L’Obs).
L’écriture impressionniste de Sébastien Berlendis dit le vertige des sensations, la découverte du corps des filles, et l’inquiétude devant les disparitions à venir. Autant de thèmes qui traversent également les écrits de Brigitte Giraud et interrogent la façon dont le temps et les âges différents nous façonnent.

Événement programmé avec le soutien de la Mémo et du CNL.

Dédicaces des auteurs à l’issue de la rencontre.

 

Copyright : Sébastien Berlendis © Alban Moro – Brigitte Giraud © Francesca Mantovani

À tombeau ouvert

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avec Bernard Chambaz / Modération Florence Bouchy (Le monde des livres)

Où étiez-vous le 1er mai 1994 ? Qui a oublié les débris de voiture qui volent, le pneu qui plane à une altitude invraisemblable et semble ne jamais vouloir retomber, les voix des commentateurs de télévision qui se taisent ? Ayrton Senna est sorti de la piste à 260 km/h, avant de percuter un mur sur le circuit d’Imola.

Bernard Chambaz nous fait revivre cette tragédie moderne d’un nouvel Achille, débordant de fureur et de larmes. Senna, c’est à la fois notre histoire et le reflet d’une époque où la vitesse n’efface pas encore les souvenirs.

Événement programmé avec le soutien de la Mémo et du CNL.

Dédicaces de l’auteur à l’issue de la rencontre.

 

Copyright : Julien Falsimagne